dimanche 6 décembre 2009

MON COUP DE COEUR

Sous le signe de Shakespeare : l'école anglaise autour de Füssli
Au XIXe siècle, Shakespeare continue d'inspirer les peintres. Dans la deuxième moitié du siècle, les préraphaélites William Hunt, John Millais et Dante Gabriel Rossetti choisissent de se référer directement au texte sans passer par l'intermédiaire du théâtre. Mais la prestation des acteurs sur scène ne cesse de passionner les peintres, comme nous pouvons le voir avec la fabuleuse représentation d'Ellen Terry dans le rôle de lady MacBeth, peinte par John Singer Sargent en 1889. [extraits documentation sur le petit journal Delphine Gervais de Lafond]
Huile sur toile 221x114.3cm Tate Britain, Londres.
" Car nul après Shakespeare n'excelle comme Delacroix à fondre dans une unité mystérieuse le drame et la rêverie " Charles Beaudelaire

The reconciliation of the Montagues and Capulets over the dead bodies of Romeo and Juliet(1855) by Frederic Lord Leighton

3 commentaires:

  1. Dans la peinture de John Singer Sargent, ce qui me paraît remarquable, c'est cette probité qui appelle le respect du "regardeur". Sa peinture est aussi "ouverte"; j'entends par là cette liberté de l'artiste qui ose se détacher des contraintes habituelles qu'il maîtrise déjà parfaitement pour chercher dans une direction personnelle et ainsi trouve une amorce de voie nouvelle non seulement pour lui, mais aussi pour d'autres. Il ne s'agit plus de lois plastiques ou de technique, mais véritablement d'art. Il me semble que c'est ce qui différencie la peinture de Sargent de celle d'autres peintres de la même époque.
    Anne

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  2. Chère Anne, comme j'aurais aimé que vous soyez avec moi, ce tableau était fascinant !
    Comme vous avez raison dans vos propos.
    Voilà le bémol, car il y avait vraiment que lui qui m'a réellement plu et qui était le plus représentatif de ce thème.
    Je vous ai montré quelques oeuvres qui m'ont touchée car la facture est excellente, comme souvent les toiles académiques, mais qui ne sont pas très reconnues dans le milieu artistique.
    Conclusion de cette exposition, un peu "tâpe-à-l'oeil" à cause, d'une affiche magnifique et l'annonce de peintres comme Klimt, Degas, Toulous-Lautrec et autres. Oui déçue, Ange n'a pas du tout aimé, Laetitia déçue.
    Quant à ma soeur qui l'a vue avant, croyant que l'affiche était de Klimt, très très déçue et n'a gardé aucun souvenir intéressant de cette visite au Musée Cantini.

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  3. Je partage totalement ton avis Danielle j'étais allée avant toi voir cette exposition et je n'ai pas voulu t'influencer car j'étais déçue. Je l'ai trouvée embrouillée dans sa présentation, j'avais l'audio guide et pour le suivre je devais souvent revenir sur mes pas. La liste d'oeuvres annoncées était trompeuse, comme beaucoup j'ai cherché"les Klimt" pour n'en découvrir qu'un tout petit fort peu représentatif. Par contre voir des tableaux autour d'un même thème j'ai trouvé cela très intéressant, les choix de chaque artiste en ressortent mieux. Voir l'évolution de la peinture, de la représentation théâtrale et du lien entre elles sur deux cents ans et sur plusieurs pays m'a appris beaucoup de choses.
    Marisol

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