mardi 30 novembre 2010

DANS LE SECRET DES CALLI

Il y a d'étroites calli où l'on marche dans de l'ombre, du silence et du secret.
Henri de Régnier, d'un carnet. L'Altana ou la vie vénitienne.
©VenetiaMicio

©VenetiaMicio

©VenetiaMicio

©VenetiaMicio

Une petite promenade dans le labyrinthe des petites calli, ça vous dit ?
Il fait gris et froid, mais il ne pleut pas. Il est un peu tôt lors de notre passage calle dei Boteri (ph.3 & 4) c'est quand même dommage de la voir dans cet état, allez une petite retouche, bon cela se voit un peu, mais malheureusement ce jour-là, les sacs resteront toute la journée, dommage pour les photos, il va falloir faire avec !
J'aime particulièrement ce coin proche de S'Cassiano et de la Pescaria, je connais tous les raccourcis pour rejoindre au plus vite ponti et campi en évitant le flot des touristes...
J'ai appris à connaître ce dédale de petites ruelles compliquées, certaines sont des impasses et aboutissent à une porte ou une cour, cette autre risque de nous faire tomber dans le rio voisin, ou celle-ci invisible de loin, se dérobe et finalement nous livre une nouvelle destination.
Il n'y a pas si longtemps que j'ai découvert justement ce petit passage pour rejoindre le sotoportego de le Carampane et le rio terà. Je m'y rendais toujours par d'autres chemins soit par le ponte de le Tete ou tout simplement quand je flânais du côté de mon pont préféré : le ponte Storto.
Allons nous perdre vers d'autres passages, ici, ailleurs, tous les coins de Venise nous sont offerts et au bout d'une de ces ruelles , la découverte d'une jolie maison rouge ou un long sotoportego ...

lundi 29 novembre 2010

UN AUTRE MONDE

Laetitia©VenetiaMicio
Laetitia©VenetiaMicio

Dans ce mouvement continu, tous les tons se transforment et se fondent. Les fonds noirâtres ou couleur de brique sont bleuis ou verdis par la mer qui les couvre ; selon les aspects du ciel, l'eau change elle-même, et tout cela se mêle parmi des ruissellements de lumière, sous des semis d'or qui paillettent les petits flots, sous des tortillons d'argent qui frangent les crêtes de l'eau tournoyante, sous de larges lueurs et des éclairs subits que la paroi d'un ondoiement renvoie. Le domaine et les habitudes de l'oeil sont transformés et renouvelés. Le sens de la vision rencontre un autre monde. Au lieu des teintes fortes, nettes, sèches des terrains solides, c'est un miroitement, un amollissement, un éclat incessant de teintes fondues, qui font un second ciel aussi lumineux, mais plus divers, plus changeant, plus riche et plus intense que l'autre, formé de tons superposés dont l'alliance est une harmonie. On passerait des heures à regarder ces dégradations, ces nuances, cette splendeur. Hippolyte Taine
Impressions vénitiennes, Mélancolie : Splendeures et Misères de Venise
Le voyage à Venise Jean-Claude Simoën

dimanche 28 novembre 2010

UN DIMANCHE MELANCOLIQUE

©Catherine Hédouin

©Catherine Hédouin

©Catherine Hédouin
Le charme puissant de ces petits canaux, pleins d'ombre dans le bas et violemment illuminés au faîte, vient en partie du contraste de leur fraîcheur avec la réverbération du soleil sur les eaux plus larges. Jusqu'à midi, dans ses quartiers pauvres et resserrés, Venise a cette jeunesse étincelante qui, dès neuf heures, disparaît de la campagne avec la rosée. Et puis, que les cris sont jolis dans son grand silence ! Ce silence, à bien l'observer, n'est pas absence de bruits, mais absence de rumeur sourde : tous les sons courent nets et intacts dans cet air limpide où les murailles les rejettent sur la surface de la lagune qui, elle-même, les réfléchit sans les mêler.
André Suarès,
Mélancolie : splendeurs et misères de Venise, impressions vénitiennes. Le voyage à Venise de Jean-Claude Simoën

samedi 27 novembre 2010

UN PETIT COUP de SPLEEN !!!

Laetitia©VenetiaMicio

...Venise n'est pas une ville, mais un sentiment. Un mélange de mélancolie et de joie de vivre, sur fond de provisoire, un provisoire magnifique, pour ainsi dire éternel...
...Dans Venise, la ville-fête, on déambule dans un état de griserie absolu, affamé de beauté, avec un drôle de vertige qui, sur le chemin du retour, dans le bateau-taxi, le dernier rire bu, a tôt fait de tourner au spleen...
(Franz-Olivier Giesbert)
Ce matin, en achetant le Point, il y avait un article sur New-York qui m'intéressait, j'ai découvert un + spécial cadeaux ...un noël à Venise, l'édito est de Franz-Olivier Giesbert et je vous en glisse quelques lignes. Le petit coup de "blues" je l'ai, il fait gris et il pleut, de temps en temps, il neige en gros flocons serrés, première apparition sur les Alpilles...

vendredi 26 novembre 2010

D'UNE CLARTE CRUELLE

Laetitia©VenetiaMicio 2009

Il n'est pas toujours facile d'aimer Venise, l'hiver. Il y faut parfois quelque effort : et, toujours, un coeur bien attentif. Elle n'y aide pas, dépouillée comme un théâtre en plein jour. Que le ciel colle, jaunâtre, aux maisons, ou qu'il soit haut comme aujourd'hui, d'un gris translucide, jamais une ombre, une lumière brisée ne distrait ou ne voile sa nudité. Ni l'eau : verte ou grise, elle n'est qu'un miroir qui projette sur la ville une clarté cruelle. Les jeux sont finis. Liliana Magrini, Carnet Vénitien.


©peinture Ange Mozziconacci 1980

Laetitia©VenetiaMicio 2009

©VenetiaMicio
(la même photo mais en jouant sur les couleurs et le grain, un essai coloriage)

Longtemps cette ruelle débouchant sur le Grand Canal est restée enfouie dans mes souvenirs.
Je ne saurais vous dire comment nous nous étions retrouvés à cet endroit, un jour d'hiver, lors de notre premier séjour vénitien. La calle del Rosa ...il n'y a que les Vénitiens qui habitent là qui la connaissent ! Toujours est-il que le sotoportego que nous aperçûmes de l'autre côté est devenu un tableau et qu'il fut choisi pour être le carton du vernissage de l'exposition Venise 1981 d'Angelo.
Depuis de nombreuses années cette image m'est devenue très familière...mais la vue d'en face, est encore plus merveilleuse, car en passant par la calle del Traghetto, lorsque vous êtes sous le sotoportego, le Grand Canal s'ouvre à gauche et à droite sur un paysage de toute beauté.

jeudi 25 novembre 2010

DIVIETO DI ORMEGGIO

©Catherine Hédouin

C'est encore Venise , qui connaît la halte et la détente, l'abandon et la flânerie. Elle ne prise pas l'effort : mais elle sait par héritage déjouer l'ennui -- ou faire, d'un tendre ennui, l'accompagnement de jours qu'irise quelque lumière trop fragile, pour qu'une virile révolte ne l'efface. Elle connaît les recours d'un renoncement non résigné. Il en est dont le charme peut accompagner une vie. Liliana Magrini, Carnet Vénitien.

mercredi 24 novembre 2010

VENISE RETROUVEE

©VenetiaMicio

Pourtant, tout le monde sait bien qu'il suffit d'un coup de vent qui débarbouille l'air et verdit la lagune, d'un carillon qui soudain ricoche sur l'eau du canal, du sourire d'une petite fille qui saute à la corde, pour que des endroits célèbres de Venise retrouvent leur jeunesse, leur fraîcheur, leur naturel. Mais il faut un petit choc, quelque chose qui brise le ronronnement séculaire d'une beauté si sûre d'elle-même, qui fasse craquer le cadre trop monotone de la carte postale. Il suffit d'un peu de fantaisie et d'enthousiasme, d'un rien de mélancolie ou de gaieté qui, tout à coup, vous arrache à la facilité et brise la glace des habitudes de vision...
Claude Roy, journal des voyages -Venise entre les lignes

mardi 23 novembre 2010

AMBIANCE PASSEE




Ces jours derniers, je n'ai pas cessé de penser et repenser à quelques souvenirs de l'an passé "vite chamboulés"....aujourd'hui !
Je voulais retrouver l' atmosphère que j'aime particulièrement, avec ces brumes et ces couleurs douces comme celles que je partage avec vous depuis le début de ce mois de novembre.
Bon c'était facile jusque là, j'avais connu des mois de novembre ou des hivers qui se ressemblaient. Je pouvais partager ces moments décalés, passés, au fil des jours...
Mais une acqua-alta comme celle de cette nuit, ou même d'un autre jour, d'une autre année,
je ne connais pas.
Alors, je vous conseille vivement d'aller jeter un coup d'oeil sur le blog de Fausto http://alloggibarbaria.blogspot.com/, ses photos sont splendides, de nuit, et bien sûr elles me bouleversent comme toujours.


lundi 22 novembre 2010

TRAFIC VENITIEN

Un matin brumeux de novembre...mon premier regard de la journée est toujours celui-ci, par n'importe quel temps, en toutes saisons. D'abord vers la Pescaria, puis mes yeux suivent le mouvement du Grand Canal avec les vaporetti et les barques, les mouettes qui vont et viennent ....je respire l'air marin, l'air de Venise et je suis heureuse, plus de temps à perdre je vais la retrouver.

dimanche 21 novembre 2010

VENISE LENTE ET ENGOURDIE


C'est peut-être cette indifférence, ce qui ronge secrétement la ville et l'exténue : et qui aussi qu'on se sente parfois, dans l'amour qu'on lui porte, vaguement coupables. Il en est des lieux comme des êtres : certains, on les aime avec mauvaise conscience. C'est parfois le cas pour Venise. Ce n'est pas qu'on ne puisse donner des raisons à cet amour, et même elles abondent : mais il se trouve qu'elles ne sont pas toujours bonnes pour un esprit et un coeur exigeants. Car il existe des lieux où l'indifférence a la couleur du dépouillement total, ou du violent et bref désir ...Liliana Magrini, Carnet Vénitien.

samedi 20 novembre 2010

SOUS UN CIEL TERNE, VENISE SAIT ENCORE SE FAIRE AIMER...

©VenetiaMicio
Et voilà que de nouveau, sous un air que décante le souffle salé d'un étincelant octobre et varie un papillonnement blanc de mouettes et d'eaux crispées, Venise, raclée à même ses pointes de sel et de pierre, lentement se resserre et se tend, pour répondre aux ciels vitreux et aux flasques opacités de la triste saison.
Liliana Magrini, Carnet Vénitien

UN TOUT PETIT LIVRE....


....Mon regard a été attiré, j'ai vite mis mes lunettes, tout petit au milieu de tant d'autres auteurs, je l'ai aperçu !
Cet ouvrage a été achevé d'imprimer en France pour le compte des Editions Nicolas Chaudun
sur les presses d'EMD SAS à Lassay-en-Château (Mayenne) en octobre 2010. Il en a été tiré soixante exemplaires sur Rives Shetland naturel 120 g, numérotés de 01 à 60.
Diffusion Actes Sud ©Editions Nicolas Chaudin








vendredi 19 novembre 2010

RIO BRAZZO ET RIO DEL ZECCHINI

©VenetiaMicio

©VenetiaMicio

©VenetiaMicio

©VenetiaMicio

C'était encore une matinée brumeuse qui s'installait dans une étrange et triste langueur.
Un monde étouffé et sombre nous entourait, presque oppressant.
Nos pas étaient à peine perceptibles, tout semblait silencieux et notre promenade s'enfonçait dans une certaine mollesse.
Il fallait avancer, le froid se faisait plus saisissant, la lagune là, toute proche et le brouillard qui s'épaississait...
Le long des rii, les demeures se font plus modestes et les vieilles briques témoignent de quelques abandons, mais subitement une porte d'un bleu intense éclate de lumière dans le gris et se mire doucement dans l'eau verte de son rio.


jeudi 18 novembre 2010

AVEC LE REGARD DE MARIE...

©photo Marie Daynié

©photo Marie Daynié

Avec les mots et les photos de Marie, des lieux qui me sont chers...
Des heurts colorés presque agressifs à des fondus d'ombres ou de lumières tout en douceur c'est telle que se révèle notre Venise, changeante, polymorphe, éternelle - pour notre plus grand bonheur - vassale de la mer, du soleil, des nuages...Chaque ordre de la nature l'habille d'un vêtement nouveau.
http://autourdemoietailleurs.blogspirit.com

mercredi 17 novembre 2010

ENTRE LE GRIS DU CIEL ET DE L'EAU ...LE BLEU DE VENISE

©VenetiaMicio

©VenetiaMicio
Par une matinée pareille, il est beau d'aller au quartier qui entoure la Madonna dell'Orto, non cette fois pour y revoir l'église, mais pour parcourir ses grandes fondamente au soleil. Appuyées aux balustrades sèchent des planches de sandoli auprès des grandes rames usées et presque coniques des peate, polies en haut par le frottement de la main.
C'est le seul quartier de Venise auquel on accède par une sorte de "porte" : par les jours de l'arcade et au-dessus du mur ébréché, un ciel clair comme le ciel du large. En approchant, on entend le bruissement du vent du nord sur la Sacca della Misericordia, où l'eau coule vive et fraîche comme dans un petit port sur la lagune.
Liliana Magrini, Carnet Vénitien.

mardi 16 novembre 2010

LE CHANT DES EAUX DU CIEL...

©Catherine Hédouin
Il n'y a pas de ville moins adaptée que Venise aux parapluies. L'étroitesse des rues en rend plus que n'importe où ailleurs le maniement difficile. Il n'y en a pas non plus --du moins, je le crois-- où cet objet soit d'un usage plus répandu. Certains, par surcroît de précaution, peuvent bien prendre, avec le parapluie, un imperméable (assez rare, d'ailleurs) ; mais personne ne remplacera par ce terne vêtement la jolie méduse sombre, l'étoile luisante dont le glissement dans les calli a tant de charme.
Liliana Magrini, Carnet Vénitien.

BON SEJOUR HIVERNAL À HELENE

...Il y a d'étroites calli où l'on marche dans de l'ombre, du silence et du secret.
(Henri de Régnier)


Certes les photos sont d'une autre saison, mais la balade sera la même et je me l'imagine exactement comme elle est en ce moment, un peu de brume, parfois un pâle soleil qui s'infiltre...

lundi 15 novembre 2010

VENISE EN CE MOMENT ...

...Les feuilles des arbres jonchent le sol,
San Giorgio se réveille dans la brume,
et l'eau des fontaines s'écoule inexorablement.
C'est l'automne à Venise.

Quelques mots et un petit bonjour de Cleia ...


©Cleia

©Cleia

©Cleia

Je partage avec vous, le petit bonheur du jour !!!





samedi 13 novembre 2010

OÙ IL Y A DE LA BEAUTE...

Où il y a de la beauté il y a de la joie (Goethe)
Où il y a de la beauté il y a de l'émotion (Chateaubriand)
Où il y a de la beauté il y a de la passion (Stendhal)
Où il y a de la beauté il y a de la tristesse (Byron)
©Venetiamio
©VenetiaMicio
Ces photos datent de novembre 2009 et lorsque je les regarde j'éprouve de la joie, de l'émotion, de la passion et de la tristesse, puisque je n'y suis pas !
Mais tous ces sentiments sont ceux que tout à chacun peut ressentir ailleurs, il suffit d'aimer...
Ce petit clin d'oeil à Danielle de mon Album Vénitien, en particulier.
BON WEEK À TOUS !!!



vendredi 12 novembre 2010

VENISE SE MIRE DANS LES FLAQUES

Un monde à l'envers ...n'avez-vous jamais été attiré(e) par son reflet dans une flaque d'eau quand après la pluie ou après une Acqua-Alta , elle s'offre encore dans toute sa beauté.

©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin

...Quelle sorcière, cette ville ! À la voir tout à l'heure, au coucher du soleil, ses coupoles émergeant de légères vapeurs rose et mauve, toute fraîche sous un ciel que des nuages clairs sillonnaient comme des vols d'oiseaux, on aurait cru qu'elle n'était pour rien dans l'engorgement d'eaux boueuses qui, ce matin, filtraient du sol comme un poison, bouchant les rues, lèchant les murs, rampant sur les marches...
Liliana Magrini, Carnet Vénitien

jeudi 11 novembre 2010

CALLE ET PONTE DELLE TURCHETTE


Pour fêter avec vous le 50.000e visiteur, cet endroit qui m'enchante toujours autant depuis si longtemps. En novembre dernier, par une journée brumeuse ou dans mes précédents billets au printemps, le charme opère toujours. Flâner le long des fondamenti ou calli, s'arrêter sur un des petits ponts, pour rêver, regarder l'eau des rii, faire un croquis, noter quelques mots. Autrefois, il y avait la cerise sur le gâteau, la petite échoppe aux pigments, là-bas au fond dans la calle longa...Grazie, a presto !



©VenetiaMicio

Les Turchette étaient des prisonnières musulmanes, que les Vénitiens tenaient enfermées derrière les barreaux ici. Si elles se convertissaient au Christianisme, sincèrement ou non, elles pouvaient être libérées. La petite histoire locale raconte que les jeunes prostituées encore vierges capturées lors des batailles navales contre les Ottomans, tapinaient accoutrées en homme dans la rue des Turcs.


Curiosités vénitiennes Claude Soret, une de ses sources a été un livre publié à la fin du 19e siècle de Giuseppe Tassini. Vénitien passionné par l'histoire de sa ville "Curiosità Veneziane".


mercredi 10 novembre 2010

En réponse à Anne : le relais de l'amitié

collection personnelle©peinture Lescaux 97
J'ai eu envie de faire un nouveau billet aujourd'hui pour répondre à la gentille invitation d'Anne, mais voici tout d'abord la règle du jeu :
copier-coller l'image du relais de l'amitié dans sa propre publication.
Répondre à une série de questions :
- 1) Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grand(e) ?"
-2) Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?
-3) Quels ont été vos jeux préférés ?
-4) Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?
-5) Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n'avez pas encore fait ?
-6) Quel était votre premier sport préféré ?
-7) Quelle était votre première idole de musique ?
-8) Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous avez reçu ?
Pour terminer, il faut passer le relais à d'autres blogueurs de son choix.
Voici mes réponses :
-1) petite je ne me posais pas de question, je me laissais vivre, c'est un peu plus grande que je voulais devenir modiste, j'adore les chapeaux, mais pour les autres...
-2) j'aime Boule et Bill, Snoopy, Betty Boop et tous les Walt Disney, petite fille j'avais le béguin pour Peter Pan, et mon autre préféré la Belle et le Clochard, j'ai d'ailleurs eu en cadeau, une Cocker.
-3) Je n'aimais pas trop les poupées, j'aimais les trains électriques, j'en ai eu un plus grande. J'ai eu des patins à roulettes, j'adorais cela, mais comme j'avais la flemme de les attacher, Maman me les mettait et je descendais les 5 étages avec les patins aux pieds, acrobate ! Des grandes parties de Monopoly pour rester tranquille...
-4) Je n'ai pas de souvenirs particuliers de mes anniversaires de petite fille, encore aujourd'hui je préfère les fêtes pour d'autres occasions qui ne sont parfois rien d'exceptionnel !
-5) Difficile de répondre à cette question, je pense que j'ai réalisé la plupart de mes souhaits ou envies, maintenant tout ce qui arrivera c'est que des petits bonheurs tout simples.
-6) mon premier sport préféré, mais je ne sais pas s'il était mon préféré car j'étais dans l'eau avant de marcher, donc la natation, puis la danse.
-7) Paul Anka et Elvis
-8) mon chat (un vrai) nommé Pacha
S'ils souhaient jouer, je passe le relais à (par ordre alphabétique) :
Françoise d'Autour du Puits
Martine Chemin Faisant
Chiara Chez Edemea
Colibri Cuisine et Dépendance
Chic FTTMIOW
Danielle Les Merveilles
Maïté Ma Venise
Catherine Rose et Gris
Shelley Shell Sheree
Kenza Thé au Jasmin

RIO DE S.BARNABA

"La beauté de Venise se partage et se multiplie
chacun en a sa part et tous l'ont en entier".
Victor Hugo
©VenetiaMicio

Après de nombreuses années, sans Venise, je l'ai retrouvée enfin ! Pourquoi suis-je restée si longtemps éloignée d'elle, je me pose encore la question ? Je sais qu'aujourd'hui, je ne pourrais plus agir de cette manière, elle est tellement essentielle à mes pensées. Donc, c'est ici que je suis arrivée, un beau jour de décembre, après Noël, aucun préparatif, un choix de dernière minute. Je rêvais de Dorsoduro. Alors j'ai pris dans ma bibliothèque un de mes livres préférés que j'aimais consulter. Cette petite merveille, que vous avez tous, je suppose, " l'Art de vive à Venise" ©Flammarion 1990 et mon doigt s'est arrêté sur le Pausania, j'ai téléphoné et nous sommes partis. Le premier soir, j'étais un peu désorientée, je ne connaissais aucune adresse dans ce quartier. Rappelez-vous mon anecdote, Ange et moi perdus dans la brume vers l'église de l'Anzolo S.Rafale...Puis ce fut un émerveillement, calli, fondamenti, rii et campi sont un régal pour les yeux !

mardi 9 novembre 2010

AUTOUR DU CAMPO S'APONAL

© Catherine Hédouin
© Catherine Hédouin

Hier, je me trouvais sur le Ponte Furatola et nous avions le vue sur le Ponte Storto. Maintenant, nous avons changé de côté et Catherine nous montre cet endroit que j'aime particulièrement. A chaque fois, je ne peux résister. Chaque parcelle de ce rio est photographiée. Je vais d'un pont à l'autre, je passe sous le sotoportego. Les façades, les vieilles portes en bois ou en fer forgé, les fenêtres, même les briques sont captées selon la lumière et l'ambiance, grâce aux barques. C'est un lieu qui m'enchante et qui m'ensorcèle, vous l'avez compris, j'en suis sûre !
Bien je reviendrai plus tard, à un autre moment, bien entendu. Je sais qu'il est là, il m'attend...
§§§§§§§§§§§§§§
Danielle, j'accepte ton petit jeu (Mon Album Vénitien) :
"Citez Quinze auteurs, incluant les poètes, qui vous ont influencé
et que vous garderez toujours dans votre coeur.
Listez en moins de 15 minutes, les 15 premiers qui vous viennent en mémoire."
Antoine de Saint-Exupéry
Jacques Prévert
William Shakespeare
Colette
Guy de Maupassant
Liliana Magrini
Henri de Régnier
Jean Cocteau
George Sand
Jean d'Ormesson
Emile Zola
Claudie Gallay
Pierre Benoit
Ernest Hemingway
et pour les contes, légendes, nouvelles ...
bien entendu mon amie Marie-Sol
***********************************
Défi, je lance donc l'invitation à :
Françoise (Autour du Puits)
Chiara (Edmea)
Colibri
Gine
Chic
Evelyne
et à mes amies Catherine et Marisol qui peut répondre via les commentaires ...

lundi 8 novembre 2010

MA VENISE PREFEREE

©VenetiaMicio
C'est un rituel, à chaque fois que je reviens à Venise, mes pas m'entraînent, dès la première heure, en ce lieu : le rio de le Becarie, vers son ponte Storto...Je sais que je ne pourrais jamais me lasser de cet endroit, il est comme un aimant et je sais que dès l'instant où je me trouve là, je suis à Venise ! Je retrouve toutes mes sensations, tous mes souvenirs et je suis bien, émerveillée comme toujours, je me suis juste éloignée mais je ne l'ai pas quittée et elle me le dit, en m'offrant sa lumière et sa beauté...

samedi 6 novembre 2010

UN SPECTACLE SI BEAU...

Laetitia ©VenetiaMicio

Laetitia©VenetiaMicio
Le grand canal de Venise est la plus merveilleuse chose au monde. Nulle autre ville ne peut présenter un spectacle si beau, si bizarre et si féerique : on trouve peut-être ailleurs d'aussi remarquables morceaux d'architecture, mais jamais placés dans des conditions si pittoresques. Là, chaque palais a un miroir pour admirer sa beauté, comme une femme coquette. La réalité superbe se double d'un reflet charmant. L'eau caresse avec amour le pied de ces belles façades que baise au front une lumière blonde, et les berce dans un double ciel. Les petits bâtiments et les grosses barques qui peuvent remonter jusque-là semblent amarrés exprès comme repoussoirs ou premiers plans, pour la commodité des décorateurs et des aquarellistes.
Théophile Gautier (extraits dans Le Voyage à Venise de Jean-Claude Simoën)