mercredi 27 février 2013

Tapis et forcoli






Après le ponte Megio, deux gondoles attendaient tranquillement la venue de touristes pour une balade
dans le quartier..J'aurais aimé faire quelques images avec le pont mais lieu était encombré par des travaux
Profitons de bel ouvrage de les forcoli.

mardi 26 février 2013

Le long de la Calle del Megio...







Je continue ma balade dans cette ruelle déserte, j'inspecte chaque passage de pierre qui  me mène vers 
un couloir d'eau, parfois sous une arcade entre ombre et lumière : corte Chiara, rio Ca'Tron, 
sotoportego del Megio, rio de S.Boldo.... Bientôt vers le ponte je retrouve le mouvement, je ne serai plus seule.

dimanche 24 février 2013

Calle del Megio : à la recherche d'un sotoportego









Dimanche matin, dans S'Croce... à la recherche du temps perdu !

Il m'arrive souvent de feuilleter les pages de "Venise, Miroir des Signes", j'aime le texte de Bernard Neau,
j'ai souvent recours à ses lignes d'ailleurs.
Les photos de Pierre-Jean Buffy ne cessent de me raconter une histoire, plutôt des histoires.
Le regard que ce poète portait sur l'âme de Venise, inspire et pousse à aller plus loin à la recherche
des signes qu'il a semés.
C'est comme cela que j'ai voulu retrouver les traces d'un lieu...
Le sestiere S'Croce possède deux corti et sotoportegi Scura. Une autre corte du même nom se trouve également dans S'Polo.
Lors de précédents séjours, je suis allée dans l'une ou l'autre, bien entendu, sans qu'il se produise ce déclic, ce coup de foudre que l'image de Pierre-Jean Buffy me transmet à chaque fois que je tourne les pages du livre.
Ce matin, toujours persuadée que je n'ai pas encore découvert le fil de "son" parcours, je me dirige vers la calle del Megio.
En pénétrant sous le premier sotoportego, puis traversant la corte, je découvre le passage rose où mes pas m'avaient entraînée en 2011... (voir la photo ci-dessous).
Le lieu a perdu son charme d'antan. Son image avait une histoire où j'aurais aimé me perdre.
Toujours est-il que je n'ai pas encore trouvé la mienne !



 2011


 Nous écrivons nos histoires et ne saurons jamais ce qui sera compris.
L'universel est atteint quand l'union des silences et des sons révèle une évidente perception, sans qu'il soit besoin de chercher à comprendre. Pierre-Jean Buffy (disparu en 1997)

vendredi 22 février 2013

Fondamenta Ca'Mocenigo Rimpetto






Il y a quelques minutes je me trouvais sur la dernière marche, un petit tour sur la rive d'en face dans la petite ruelle del Campanil entrevue dans l'autre billet....

jeudi 21 février 2013

Rio San Stae








Le lendemain matin.... Le brouillard a disparu, je reviens sur mes pas. Les fantômes ont disparu !
Heureusement à Venise rien ne dure trop longtemps et ce qui avait échappé à mon regard se laisse voir.
Je peux à nouveau contempler toute sa beauté : le rose des briques, le turquoise de l'eau et
ces petites fleurs jaunes qui s'étaient dérobées derrière le voile trouble de Nebbia.

mardi 19 février 2013

Insaisissable et Mystérieuse







Un dernier regard émerveillé sur cette Venise dissimulée, j'espère que vous avez apprécié son grand jeu et  aimé cette belle mise en scène. Le rideau tombe ici à la  Pescaria !
Demain elle m'offrira peut-être un autre visage, mais je ne le sais pas encore, c'est elle qui décide.
Se laissera-t-elle apprivoiser à nouveau ?

lundi 18 février 2013

Quand l'eau luit à fleur d'obscurité...

...Il devrait exister en ce moment une pleine lune qui ne s'est point montrée, 
mais dont une brume vénitienne, si épaisse soit-elle, sait bien refléter,
dans une luminescence laiteuse, le lointain éclat.
J'aime ces soirées qui continuent à être si douces et où tout s'allège, 
purifié de cette couche d'eaux troubles et de sable jaunâtre qui, dans la journée,
épaissit l'air, enduit les murs. Dès que tombe la nuit, le ciel s'éloigne, s'adoucit d'une lueur mate,
l'ombre dégagée des maisons précise ses contours et l'eau enfin luit à fleur d'obscurité.
Liliana Magrini, carnet vénitien







J'arrive au terme de cette journée, sans fin,  dans la brume vénitienne où je me suis glissée comme une ombre dans le labyrinthe de ses ruelles, essayant inlassablement de l'apprivoiser.
Après un arrêt obligé près de l'Arsenal et un bon chocolat chaud, j'ai pris le chemin pour rejoindre ma demeure.
Malgré la fatigue que je commence à ressentir, en partie à cause de l'humidité ambiante, je ne peux résister
à l'envie de poursuivre encore un peu ma balade.
Une nuit dorée, magique et mystérieuse s'offre au regard et je ne recherche pas encore la chaleur douillette de ma chambre...

dimanche 17 février 2013

Rio de Qintavele : le cormoran





Voilà je suis arrivée au bout du chemin... La lagune se perd dans un immense brouillard.
Presque irréelles, les bricole disparaissent peu à peu derrière le rideau immobile et épais.
Mon regard est attiré par un cormoran qui se pose sur la sphère d'un panneau de signalisation.
Il bat des ailes, je n'entends rien !
Tout semble s'effacer autour de moi, maintenant.
Je frissonne et regarde le panneau qui annonce qu'il n'y aura pas de vaporetto n°51, ni de 52 pour me ramener vers la vie !
Je m'abrite un moment, car l'humidité s'infiltre et me glace. Je range l'appareil.
Subitement un bruit de moteur me fait sortir de ma léthargie, mais je ne distingue rien !
Trop tard, une barque à moteur sort juste devant moi et je regrette vivement ce manque d'inattention qui aurait pu m'offrir un instant magique !
Il ne se passera plus rien maintenant, la nuit arrivera bientôt, il faut songer à regagner la lumière, quitter cette Venise dissimulée et maléfique, comme effacée du monde où je me suis égarée trop longtemps.
J'ai besoin de voir des lumières, des visages, de la chaleur ...

samedi 16 février 2013

Brume sur le campo S.Piero





Quittons le cloître et poursuivons notre balade un peu plus loin...
Un couple assis sur un des bancs rouges du campo  profite de la magie du lieu !
Je n'ai pas assez chaud pour en faire de même, je préfère me perdre dans les calli et aller voir plus loin l'atmosphère particulière que nous offre Nebbia ...

Bon Week-end à vous

jeudi 14 février 2013

Réflexions



L’âme de la sérénissime se cache au plus profond de la pierre sculptée par le temps et l’eau mais aussi au cœur des reflets miroitant dans l’ombre des canaux. Un escalier plongeant vers un autre escalier, un bateau oscillant sur son double ou un pont enjambant sa propre image attestent de l’immuable gémellité de la cité. Venise s’admire dans le miroir de ses eaux. Elle est unique et ses réflexions affichent son éclatante singularité.
photo et texte ©Cleia

Buon SanValentino a tutti

Happy Valentine's Day 

©Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy