lundi 30 avril 2012

Ambiances vénitiennes : mes lieux préférés...

" Les lieux où l'on a souvent vécu et que l'on a beaucoup aimés prennent une sorte de personnalité.
Les rapports où l'on est avec eux sont sujets à toutes les nuances de la passion. 
Les sensations s'y changent en sentiments.
Henri de Régnier, d'un carnet, L'Altana

Calle del Morti, ponte de la Chiesa (S.Cassiano)

Des ronds dans l'eau, sous le ponte Storto, reflets de la Ca'Molin Cappello

Ces lieux font partie de mon quotidien lorsque je suis à Venise et c'est forcément vers eux que mes pensées vont lorsque je me transporte " là-haut ". Cette ruelle que j'emprunte le matin, où je me faufile pour partir vers mes balades et pour revenir vers ma Casa le soir venu. "Mon" pont, celui où j'aime rêver et me reposer, que je retrouve chaque fois comme un vieil ami et dont je ne me lasse pas...

dimanche 29 avril 2012

Lectures vénitiennes



" On ne nous avait certainement pas assez vanté la beauté du ciel et les délices des nuits de Venise."
George Sand

De Goldini et Casanova, à Philippe Sollers et Claudie Gallay, en passant par Byron, Wagner, Proust ou Hemingway, nombreux sont les artistes, poètes, romanciers ou musiciens, vénitiens de naissance ou de coeur, mondains ou solitaires, à avoir chanté le charme de Venise, la nuit. Couchers de soleil sur la lagune, soirs d'opéra à la Fenice, errances mélancoliques dans les calli, fins de soirée au Florian... leur regard amoureux a sublimé au fil des siècles l'image de la Venise que nous rêvons aujourd'hui.



  • Les présentations des éditeurs : 07/04/2012
Laissant derrière elle son fiancé new-yorkais, Catherine Parrish s'installe à Venise pour se consacrer à sa thèse en histoire de l'art. Au gré des venelles et des vaporetti, de flâneries sur les Zattere en prosecco aux abords du Rialto, la brillante étudiante cède au charme ensorcelant de la cité des Doges. Marco, jeune gondolier, et Neva, mystérieuse Croate à la recherche d'une synagogue cachée, l'initient aux arcanes de la ville jaillie de la mer, hors des sentiers touristiques. Ces rencontres inattendues vont dévier le cours de l'existence rangée de Catherine.

Amours clandestines et énigmes cabalistiques, Une année à Venise est une magnifique déclaration d'amour à la Sérénissime et la preuve que les relations humaines sont, comme cette cité flottante, sinueuses et imprévisibles.

Née en 1978, Lauren Elkin est diplômée de Columbia University. Journaliste littéraire, elle écrit pour The Guardian, Bookforum et The Daily Beast. Elle vit à Paris

  • Les courts extraits de livres : 07/04/2012
OUVERTURE

Je suis allée À Venise car je voulais vivre comme je l'entendais.
J'y suis allée car Venise sombrait, comme moi, et que sombrer dans une ville comme New York, où tout le monde ne pense qu'à s'élever, m'était devenu insupportable.
Quand, lors d'un dîner dans un restaurant sans âme du Village, j'ai annoncé mon projet de m'installer un an à Venise pour ma thèse, mes amis ont balayé l'idée d'un revers de main : «Comment peux-tu avoir envie de vivre dans un musée ? Il n'y a rien à faire à Venise ! Il n'y a que des touristes, des fresques et des canaux putrides !» m'ont-ils répondu pour y avoir flâné une semaine. «On ne peut même pas y acheter du pain, on n'y trouve que des masques et du verre de Murano !» Venise ne comptait pas pour eux. Ils ne songeaient qu'au prochain événement à la mode, qu'à la sempiternelle nouvelle vodka, la nouvelle émission de téléréalité, le dernier article du magazine New York sur les hedge funds les plus audacieux, les plus jolies maisons de campagne ou les meilleurs chirurgiens esthétiques. Je suis allée à Venise car je voulais m'éloigner de leur bulle.
Tu es une fille comblée, me disait-on. Tu ne mesures pas ta chance. Alors je suis allée à Venise. Pour mesurer mon bonheur. Pour me perdre, pour me trouver, pour être moi-même.

À l'université, je me suis spécialisée dans l'étude des incunables, j'ai suivi un cours sur l'histoire de l'édition. Les livres viennent de Venise. J'y suis partie pour écrire un livre sur les livres.
Charles ne songe qu'à éditer des livres, des livres qui, pense-t-il, feront sa fortune, des livres sur des gourous et des rock stars, des hommes politiques et des people. Moi, je suis partie à Venise pour étudier des livres si précieux que les musées les acquièrent pour les restaurer et les protéger. Des livres qui ont traversé les siècles, et dont la valeur ne tient pas seulement à leur contenu, mais aussi à l'art et au labeur qui ont présidé à leur naissance. Des livres qui nous disent d'où nous venons.

(...)



samedi 28 avril 2012

Petit tour autour de San Barnaba


Ponte del Squero


Calle dei Cerchieri


Le chat de la Corte


Corte et puits  de la Comare  (côté rio )

Rio del Malpaga

Corte de la Comare (côté calle)


" Oh ! C'est ma Corte"

Bon, j'aimerais bien faire ma sieste maintenant, tu déranges un peu, je t'fais  les gros yeux !!!

Rio del  Malpaga, au fond le Grand Canal

Fuyons le flot incessant de la foule qui vient du Campo S'Barnaba et se dirige vers l'Accademia par la Toletta, traversons le petit pont del Squero jusqu'à la calle dei Cerchieri, si paisible.
La ruelle est calme et fraîche grâce à une légère brise venant du Grand Canal, des odeurs de jasmin me parviennent, je ne sais pas encore d'où elles viennent...
À l'entrée de la corte, un beau chat roux fait le guet, surveillant à droite et à gauche, l'intrus qui viendra perturber sa sieste. Il n'est pas très coopératif  lorsque  je veux faire son portrait, il me tourne le dos et me fait comprendre qu'il ne sert à rien de lui faire une caresse. Bien, je vais l'ignorer et faire quelques images.
Avant de quitter la cour, j'aperçois mon beau rouquin installé derrière les barreaux de sa casa et qui me jette un regard sévère et qui n'attend qu'une chose, c'est de me voir disparaître à tout jamais !
Je poursuis ma balade et je découvre un peu plus loin dans le ramo Ambasciatore, le jasmin aux effluves si subtiles. Je cueille une petite branche pour parfumer mes mains, quelle sottise, la tige et les feuilles diffusent une sève poisseuse qui me colle aux doigts. La branche est encore là entre les pages de mon carnet, séchée à côté d'une violette cueillie au printemps dernier...
Je reviens sur mes pas, et avant de quitter cet endroit charmant, une petite vue sur le rio del Malpaga que nous apercevions précédemment depuis la corte.



vendredi 27 avril 2012

Ambiances Vénitiennes...

...  Le rose du vieux mur paraît remplir l'espace ; il sombre dans l'opacité de l'eau. 
Derrière ce mur se trouve un jardin, hors duquel la longue tige d'une rose blanche de juin - 
les roses de Venise sont splendides - se projette en manière d'ornement spontané.
Henry James (heures italiennes)

Sotoportego  corte de la Comare sur le rio del Malpaga

jeudi 26 avril 2012

Ambiances vénitiennes

calle del Spezier


                     ... Par une fenêtre basse, on s'attend à voir passer le bras blanc d'une prisonnière. 
       C'est Venise la secrète, la pouilleuse toute proche d'une autre... où la vie a gardé ses droits, 
       des fleurs aux balcons, des ponts aériens, des flaques de lumière...
                                                                        Michel DEON


ponte Racheta et son enfilade de sotoportegi dei Preti

sotoportego du campiello del Sansoni

sotoportego de la corte de la Comare côté calle dei Cerchieri

Le temps passe vite lorsque je suis à Venise, trop vite ! 
Mais les instants où j'erre dans ses calli à la recherche d'une image, d'un souvenir,
 qui plus tard me feront rêver, ces moments-là semblent s'éterniser. 
Les minutes, les heures ralentissent comme par magie.
 Il ne reste plus que la quiétude du lieu qui capte mon regard, le clapotis du rio voisin,
le gazouillement des oiseaux, le parfum du jasmin  et la visite d'un beau sùrian roux...
  

mardi 24 avril 2012

Le Charme de Venise



    Venise est elle-même une grande maison dont il faut posséder certaines clefs 
pour pouvoir y entrer et savoir en sortir ....
Elisabeth Vedrenne©Demeures secrètes de Venise


Je vais continuer avec le texte de Elisabeth Vedrenne qui me plaît bien.

     Elle nous tient par les sens.
     Dès qu'on y met le pied, on retrouve la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher. Tout y est mouvant mais harmonieux. On réapprend à se tenir en équilibre. On se cogne contre de vrais corps, on rencontre les visages. Au royaume du piéton, on marche le nez en l'air, les yeux dans d'autres yeux, ou la tête baissée vers le sol en chevrons, le cou tordu, inquiet de rater quelque chose. On redevient animal. 
On entend tout. On met du temps avant de reconnaître ses propres pas qui résonnent sur les dalles, 
on apprend le raclement de l'eau sur le bord des fondamente, ses coups de langue sous les ponts,
ses clapotis. On distingue les rires, la radio, les voix stridentes des femmes, les invectives entrecroisées des gondoliers, les remarques insupportables des touristes, le glissement des paniers qui s'élèvent en raclant les murs, le claquement d'une persienne, tous les petits bruits attachants de la vie quotidienne qui avaient déserté nos oreilles assourdies et qui soudain paraissent importants, neufs, à cause de leur résonance sur un fond de silence inhabituel.
     Et puis il y a l'odeur. Toujours forte, toujours âcre. Excessive. Parfois puante, polluée, insupportable. Généralement bouleversante, enivrante, gênante tant elle est sensuelle. Relents de canal et de vase mais aussi bouffées de haute mer, senteurs exquises des glycines et des gardénias venues des jardins clos, invisibles derrière leurs hauts murs de brique lentement rongés par les brumes hivernales, qui exhalent des odeurs de saumure ou de mousse. Effluves musquées, étranges. Parfums mouillés, salmigondis d'exhalaisons impossibles à différencier : même le salpêtre piquant des murs lépreux vous fait respirer la vie oubliée...


Texte de Elisabeth Vedrenne dans son introduction : Vivre à Venise
Demeures secrètes de Venise © Albin Michel-1990

lundi 23 avril 2012

Le charme de Venise

La petite passerelle du Rio de la Racheta


Dernièrement, je relisais et regardais à nouveau, ce livre magnifique : Demeures secrètes de Venise © Albin Michel et le texte de Elisabeth Vedrenne, rejoignait totalement une de mes conversations avec des amis, à propos de New-York et de Venise. Voici ce qu'elle dit dans son introduction :


Venise, comme New-York, est une ville en forme d'île, de bateau. L'une et l'autre allument en vous les sentiments les plus opposés : on ne peut que les adorer ou les haïr ; s'y sentir écrasé ou enfin vibrer ; s'y perdre avec terreur ou se retrouver soi-même. Ce sont des villes-révélateur. Elles dévoilent, dans le bien comme dans le mal, les vérités soigneusement cachées. Elles rendent visible l'image latente. Si vous partez à Venise déjà mal dans votre peau, vous vous y sentirez atrocement désespéré. Mais si vous y allez vif et joyeux, vous jouirez de tout comme jamais.
   Venise ajoute à ses beautés mille fois chantées et auxquelles on s'attend, la magie d'un pouvoir auquel on s'attend moins. Jamais ville n'a eu autant d'amoureux  transis. Chez ses habitants de souche comme chez ses fans d'adoption, ses saisonniers fidèles. Et qui, parmi tant d'adorateurs, n'a rêvé un jour de s'y installer ? Curieusement, ce sont souvent les plus réticents à s'attacher à un port, les plus solitaires, que ce rêve obsède le plus.
   Tout a été dit et écrit sur cette invraisemblable cité. Cependant les raisons de l'attrait irrésistible qu'elle exerce demeurent heureusement mystérieuses...

samedi 21 avril 2012

Ambiances vénitiennes : memories...






Quelques moments choisis : une dernière soirée, un dernier regard sur les palais que j'aime regarder avant de la quitter...Un instant dérobé dans un jardin privé de Dorsoduro, là-bas au loin le sotoportego magique (aux rideaux) vu dans l'autre sens et ce petit coin, ponte delle Turchette, où je vais  flâner à chaque fois, sans jamais me lasser !

BON WEEK END

jeudi 19 avril 2012

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VenetiaMicio est un lieu de partages, je ne cesse de le dire et j'ai beaucoup à partager avec Venise. Forcément, en faisant le choix d'un seul et unique sujet, il m'est parfois difficile de m'en détacher, m'en éloigner me semble hors du sujet, si vous saviez comme je dois me freiner, il y a tellement d'autres choses
qui occupent mon esprit et ma vie.
Jusqu'à présent, je crois que je m'en suis toujours "tirée" par une pirouette vénitienne !
Les pages du blog ont été souvent illustrées grâce à ses photos, car elle a découvert Venise, en novembre 2009, puis en mai 2010 et au fil des jours le blog a existé à travers son regard et ses belles images.
Aujourd'hui, je voulais lui dédier ce billet car c'est à mon tour de vous faire partager une autre de mes passions qui mérite elle aussi de figurer ici.
Le Marie-Claire Idées qui vient de paraître lui consacre deux pages où vous pouvez voir son univers :
Laetitia Scarpetta-Mozziconacci.
(le lien figure dans mes favoris,  où vous pouvez voir ses créations au fur et à mesure qu'elles naissent)

mercredi 18 avril 2012

Couleurs Vénitiennes : demeures abandonnées...

L'air de Venise, la vie que l'on y mène est singulièrement propre à bercer l'âme d'espérances. 
La tranquille oscillation des barques porte à la rêverie et à la paresse (...)
Madame de Staël 

croisement du rio de Ca'Foscari et du rio S.Pantalon

le petit palais abandonné et le ponte S.Pantalon

Campiello Mosca, cette maison semble se trouver juste derrière...




Qui ne s'est pas arrêté pour contempler cette demeure abandonnée à la jolie altana, qui borde le rio de Ca'Foscari. Je n'ai jamais rien trouvé sur ce petit palais qui a sans aucun doute eu un passé plus glorieux.
J'ai traversé le pont S.Margerita,  puis après être passée devant le kiosque à journaux, j'ai gravi le petit pont S.Pantalon, pour atteindre le campiello Mosca, juste derrière la demeure abandonnée, où je me suis arrêtée pour prendre quelques images de cette belle poignée. J'ai fait le tour de cet îlot, nullement abandonné lui, la placette est très animée, sans découvrir une autre issue...


Il faut que je decouvre le secret de cette demeure, elle est trop jolie pour être abandonnée...

mardi 17 avril 2012

lundi 16 avril 2012

Couleurs vénitiennes : demeures abandonnées...




     Le chemin labyrinthique n'est qu'un effet de miroir et de l'eau - il enseigne l'écart entre soi et le monde, comme entre soi et soi, renvoyant à un canal, à un coin de ciel. Que déchiffrer des signes parmi cette jubilation chatoyante de pierres, de briques, de canaux ? Que lire sur cette interminable fugue de murs : l'empreinte du périssable, de l'éternel ? Les traces d'une beauté ruinée, ou celles de la métamorphose joyeuse des matières ? Ces choses amies sont l'oeuvre d'autres destins et leurs indices nous donnent une plus tangible perception du réel. Il faut donc se laisser aller, ne pas s'attacher à trouver. Ce que l'on ne peut voir là-bas, on le rencontre ici dans une vision approchante, et ce qui se répète revient comme possible.
     S'il arrive que soit ouverte une porte sur un rio, les yeux ne rencontrent que de l'inutile, alimentant la substance d'éléments délaissés - elle parle d'un autre temps, suggère un autre espace, pour un tout autre voyage.
     On ne peut se perdre dans Venise. Nous n'étions jamais partis, n'arriverons jamais, et continuerons à naviguer entre les murs comme si nous étions en mer ou traversions l'immensité d'un désert.
Bernard NEAU, Venise Miroir des signes

dimanche 15 avril 2012

Ambiance Vénitienne : un moment magique...

" Certains pensent que le mot VENETIA signifie VENI ETIAM, c'est-à-dire "revenez encore" car, même si vous revenez souvent, vous y verrez toujours de nouvelles choses et de nouvelles beautés. "
Francesco Sansovino



J'adore ces instants magiques que Venise nous offre et votre journée est transformée.

BON DIMANCHE 

vendredi 13 avril 2012

Venise à Paris

" La première journée, comme à mon habitude, je flâne sans appareil dans les ruelles, sans vraiment savoir ce que je cherche. En fait , je prends mes repères pour être capable en toutes circonstances de retrouver mon chemin. Au fil des années, j'ai acquis un sens de l'orientation hors pair. C'est ma manière de m'accaparer la ville, de la ressentir, comme si elle était mienne.
Je m'amuse même à suivre les autochtones qui prennent leurs raccourcis pour aller d'un point à un autre. Souvent, au détour d'un virage, ils me font découvrir un lieu, un monument. C'est le début d'une toile que je tisse de manière instinctive. L'espoir revient. La ville me livre ses premiers secrets. 
À moi d'être à la hauteur. "
Jean-Michel Berts©La lumière de Venise


Une nouvelle invitation, les photos de Jean-Michel Berts sont exposées à St Germain des Près !

jeudi 12 avril 2012

Couleurs de Venise : demeures....


 Casa Torres
Vue sur la Fondamenta del Gaffaro depuis la fondamenta Minotto


... Venise est un miroir. Nous pouvons toujours prétendre que les reflets des canaux parlent, qu'ils s'affirment en renvoyant le feu du soleil naissant, culminant ou mourant. La vraie question est bien la suivante : avec qui confèrent les reflets qui crénellent les façades des palais ?
Qui s'exprime dans le rendu de leurs couleurs ? Qui trouve que le même arceau de pont se lit différemment dans la brume diaphane d'un matin de novembre et dans la lumière de juillet ? Qui veut que le rio délivre un message et lequel ?
©Venise de Hugo Pratt, Joël Gregogna - chapitre 8 - rêver, vivre, oublier...page 319

mercredi 11 avril 2012

Couleurs de Venise : demeures...


   
Certaines petites images mentales surgissent devant le collectionneur de souvenirs à la seule mention, écrite ou parlée, des endroits qu'il a aimés. Quand j'entends, quand je vois le nom magique que j'ai inscrit au début de ces pages, ce n'est pas à la grande place que je pense, avec son étrange basilique et ses hautes arcades, ni à la vaste embouchure du Grand Canal, avec les escaliers majestueux et le dôme équilibré de la Salute ; ce n'est pas à la lagune étale, ni à la douce Piazzetta, ni aux sombres salles de Saint Marc. Je vois simplement un étroit canal au coeur de la cité - une flaque d'eau verte et la surface rose d'un mur...
Henry James, Vacances Romaines