La petite passerelle du Rio de la Racheta
Dernièrement, je relisais et regardais à nouveau, ce livre magnifique : Demeures secrètes de Venise © Albin Michel et le texte de Elisabeth Vedrenne, rejoignait totalement une de mes conversations avec des amis, à propos de New-York et de Venise. Voici ce qu'elle dit dans son introduction :
Venise, comme New-York, est une ville en forme d'île, de bateau. L'une et l'autre allument en vous les sentiments les plus opposés : on ne peut que les adorer ou les haïr ; s'y sentir écrasé ou enfin vibrer ; s'y perdre avec terreur ou se retrouver soi-même. Ce sont des villes-révélateur. Elles dévoilent, dans le bien comme dans le mal, les vérités soigneusement cachées. Elles rendent visible l'image latente. Si vous partez à Venise déjà mal dans votre peau, vous vous y sentirez atrocement désespéré. Mais si vous y allez vif et joyeux, vous jouirez de tout comme jamais.
Venise ajoute à ses beautés mille fois chantées et auxquelles on s'attend, la magie d'un pouvoir auquel on s'attend moins. Jamais ville n'a eu autant d'amoureux transis. Chez ses habitants de souche comme chez ses fans d'adoption, ses saisonniers fidèles. Et qui, parmi tant d'adorateurs, n'a rêvé un jour de s'y installer ? Curieusement, ce sont souvent les plus réticents à s'attacher à un port, les plus solitaires, que ce rêve obsède le plus.
Tout a été dit et écrit sur cette invraisemblable cité. Cependant les raisons de l'attrait irrésistible qu'elle exerce demeurent heureusement mystérieuses...
Très beaux commentaires sur l'attrait qu'exerce sur nous Venise, je ne puis parler de New-York, ne la connaissant pas mais ces lignes en donnent envie. Ta photo est pleine de magie, la prise de vue est suffisamment basse pour donner l'illusion que l'on est sur un bateau et que l'on glisse suavement sur l'eau de ce canal vers une destination aussi inconnue qu'attirante.
RépondreSupprimerTrès belle journée.
Très belle photo, pleine de magie, comme le dit si bien Marisol.
RépondreSupprimerTrès belle journée, Dany, je t'embrasse.
A quand le rêve vénitien ?
Marisol, le première fois que j'avais entendu la comparaison, c'était de la bouche de Valeria mon amie de
RépondreSupprimerVenise !
NYC fut un coup de foudre pour moi où je m'y sentais comme chez moi, nullement dépaysée.
Quant à dire qu'il faut être bien dans sa peau quand on part à Venise, c'est une pure vérité, je suis bien placée pour le dire et le souligner, elle peut te rendre plus triste qu'ailleurs, et peut t'offrir les plus grandes joies si tu es en harmonie avec toi-même !
Bisous
Dany
Norma, je tiens le bon bout, je crois, dans un peu plus de 3 semaines...
RépondreSupprimerEn attendant je rêve devant mes images qui m'apportent la magie dont j'ai besoin en attendant !
J'ai cru comprendre que tu allais y faire un petit tour toi aussi dans quelques jours ?
Je t'embrasse et à bientôt
Dany
J'aime bien cette comparaison : je n'y avais jamais pensé ... Il y a du vrai, mais je me sens mieux à Venise, certainement parce que ça fait plus longtemps que je la connais !
RépondreSupprimerCependant j'ai tout ce qu'il me faut :j'emporte avec moi l'image unique de cette ville si étrange et si riche.
RépondreSupprimerGoethe
Venise 14 octobre 1786
Je t'embrasse
Bonjour Danielle. Pur essendo contento del testo di una delle tue autrici preferite (è solo una supposizione), non mi trovo d'accordo sulla forma di Venezia la quale, piuttosto che ad un "bateau" assomiglia, come sempre detto pîù classicamente, ad un "poisson". Ma non sarà questo dettaglio che ci farà amare meno la mia città. Un amichevole saluto.
RépondreSupprimerP.S. - dimenticavo: ottime foto anche quelle dei post precedenti.
Difficile de ne pas succomber au charme de cette ville sur l'eau. Est-elle aussi douce qu'il y parait sur les photos ? Ou bien est-ce nous qui avons besoin de douceur, de calme, de sérénité par les temps qui courent (justement, ils courent trop vite et trop mal) d'un peu de nostalgie pour faire passer l'agressivité du temps présent ?
RépondreSupprimerVa savoir ce qui nous touche au plus profond de nous, pour être aussi sensible à ce charme....
Gine, Je te comprends, Venise est à échelle humaine, puis il n'y a pas les voitures et cela est pour nous citadins ou autres, merveilleux !
RépondreSupprimerMais NYC a d'autres charmes, comme Venise j'ai eu l'impression d'être en totale harmonie avec la ville.
Merci Françoise, pour cette belle phrase de Goethe !
RépondreSupprimerElle représente parfaitement mes sentiments.
Je t'embrasse
Danielle
Elio, je suis contente que le texte te plaise. Effectivement depuis longtemps nous avons remarqué que sa forme ressemble à un poisson, un très beau poisson.
RépondreSupprimerMais j'aime la comparaison de l'auteure : une forme d'île, de bateau où les premiers Vénitiens ont pu habiter,se réfugier, une arche de Noé !
Bonne journée
Fine, c'est vrai il n'est pas difficile de succomber au charme de Venise et de toutes ses beautés. Elle est douce et c'est justement ce dont nous avons le plus besoin : de la douceur. Le fait de déambuler, de flâner, de prendre son temps réconforte et nous envahit d'un bien-être, tu es heureux(se), tu deviens le "ravi" le sourire aux lèvres, de la musique dans la tête, le nez en l'air, les yeux qui ne savent plus où regarder, de peur que le petit détail t'échappe !
RépondreSupprimerCes moments sont à chaque fois renouvelés : Venise est différente, je n'ai jamais les mêmes sensations, les mêmes regards, les mêmes joies ! Je n'ai jamais été autant touchée, émue par une autre ville ...