mardi 29 décembre 2009

UNE PENSEE A MES AMIS VENITIENS

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FELICE ANNO NUOVO
A TOUS MES AMIS VENITIENS ....à ceux que je connais depuis des années
et à tous ceux qui sont devenus les "amici" de VenetiaMicio :
Maïté, AnnaLivia, Anne, Colibri, Martine, Françoise, Hélène,Evelyne, Catherine
Lorenzo, Fausto, Aldo, Stef*, Alain, François, Venissima et tous les autres,
Roberto B. Stefano et Roberto B., Alvise, Atif, Simone...
Valeria
Vince et Stefano,
Franco M.
Monica et Fausto
Et bien, je reste fidèle à Philippe Delerm qui raconte aussi bien Venise que Paris, j'emprunte donc un passage d'un texte qui était paru dans l'Express, le 29/4/2009.
...C'est parce que la beauté de la ville est une beauté pour tout le monde qu'elle peut devenir une beauté pour chacun. Remercions tous ces panneaux "Per Rialto" "Per San Marco" généreusement apposés au détour des rues et des venelles. Il suffit de s'en écarter pour échapper au flot touristique et commencer à se bâtir une petite géographie personnelle de Venise.
Le peu de retrait nécessaire est assez stupéfiant. Tout de suite le silence, et très vite on se perd. Les cartes et les plans les plus précis ont renoncé à reproduire l'intégralité du labyrinthe. Arriver au bout d'une calle en impasse, ouverte seulement sur un canal étroit, n'est pas un échec, mais le début d'une quête immobile. Souvent il y a deux ou trois marches. On peut s'asseoir, adossé à l'ombre d'un immeuble ancien. Le vert de l'eau hésite entre émeraude et pois cassé, en dégradés infimes au bord d'une tâche de soleil. On attend sans le savoir le passage d'une gondole ou d'un canot de maçon.
Le clapotis qui suit fait danser des reflets blonds sur l'ocre rouge effrité du crépi d'en face. N'en déplaise à Régis Debray, qui n'a pas dû beaucoup se perdre dans les calle quand il écrivit son "Contre Venise", le linge sèche aux fenêtres, et même au long des murs, avec un ingénieux et simple système de fils et de poulies. Fichés dans la terre des jardinières, des moulins en plastique attendent l'improbable vent d'orage. On est là dans le reclus, le quotidien fermé, mais la palette des couleurs et des atmosphères fait une fausse sieste, murmure l'essentiel. Dans un atome de Venise il y a toutes les venises....(Ph.Delerm)

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