Depuis le début de cette promenade proche de l'Arsenale, à la recherche d'une autre Venise, je vous entraîne dans le labyrinthe silencieux de petites calli, de corti et de rii ... J'ai l'impression d'être seule la plupart du temps comme dans un rêve. Parfois je croise une silhouette qui disparaît aussi vite qu'elle m'était apparue. A force de revenir sur mes pas, j'ai l'impression que mon parcours se rétrécit, comme si je traçais sur le sol le dessin d'un escargot !
Une Venise pour nous, où tout est calme, où le regard se pose sur chaque détail et où les minutes ne passent plus.
Je me retrouve sur le ponte dei Scudi, même là je ne croise personne, ni facteur, ni ménagère vénitienne, pas même un petit Micio !
Je suis en retard !!! Tous tes derniers billets vont me faire faire une grande promenade !
RépondreSupprimerMerci pour cette Venise où j'aime me perdre aussi !!!
A bientôt
Comme c'est beau ce que tu écris... Venise etait donc pour toi seule, génial non ? Ah le pont ! Allez on te suis... Où nous emmènes tu au prochain billet ? Fantastique ce reportage, je rêve devant mon ordi...
RépondreSupprimerMerci et belle journée !
Bisous
J'ai été frappée lors de mon retour à Venise de constater qu'aujourd'hui comme autrefois, malgré les flots de touristes, il suffit de s'écarter d'une ruelle pour se retrouver seule ... et c'est ce qui nous fait la ville vivable ! Je reconnais des endroits où j'ai, moi aussi, "traîné" !
RépondreSupprimerIl ne faut pas m'en vouloir mais je ne peux pas passer tous les jours.
RépondreSupprimerUn billet par jour cela va trop vite pour moi.
Bonne journée
Salue les lions de l'Arsenal, pour moi, Dany, et ils te feront penser à Micius I el magnifico, et à feu Zebulonus maximus ! Je suis en silence toutes tes belles promenades, reconnais dans tes pas quelques promenades où j'ai aussi laissé les miens... C'est cela aussi Venise, ce sentiment d'être seul dans une cité magique, ce calme irréel qui la rend fantômatique, à quelques mètres seulement du bruit et de la fureur des foules envahissant les sentiers battus...
RépondreSupprimerEncore une très belle promenade où tu nous livres les mots images spécifiques de Venise : les puits, les portes d'eau, les canaux et les ponts. Ce sont eux partout présents comme les cailloux du Petit Poucet mais jamais les mêmes et le temps pose sur eux les traces de ses doigts de pluie et de vent par-dessus celles des mains des artisans du passé.
RépondreSupprimerTrès belle journée et ravie de suivre tes dessins d'escargot.
Qu'est-ce que recèle cette petite porte grillagée entourée de peinture bleu vif, une idée ?...
RépondreSupprimerLa première photo me fait penser à certaines peintures d'Annonciation ;-)
Bisous
à bientôt
Non, non, tu n'es pas en retard Martine, je traîne toujours dans le coin, tu as tout le temps de me rattraper. Comme tu vas pouvoir le constater sous peu, je vais revenir tout près des hauts murs de l'Arsenal Vecchio !
RépondreSupprimerbisous
Nath, presque seule, mais que c'est agréable de déambuler à la recherche de cours secrètes, d'aller au bout d'une calle, de revenir sur ses pas, de découvrir et de se perdre...
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de la redécouvrir !
bises
Gine, c'est cela qui m'émerveille et qui me séduit. Il suffit de s'infiltrer dans un passage éloigné du flot piétonnier et on se retrouve seul(e)au monde. Que du bonheur !
RépondreSupprimerBonne soirée
Ne t'inquiète pas Françoise, je ne t'en veux pas du tout, j'ai moi-même beaucoup de mal à suivre le rythme, tout le temps en décalage, plus le temps de répondre, de lire les messages et de visiter mes blogs préférés...
RépondreSupprimerbises
Tu penses bien, mon Petit Colibri, que j'ai pensé et salué nos fiers Zebulonus maximus et Micius El Magnifico, surtout ceux de la Strada Nova où mon regard a cherché leurs royales couronnes ! C'est vrai que j'ai beaucoup apprécié cette promenade en solitaire mais il y a tant de petits buits de la vie quotidienne que finalement on ne sent jamais vraiment seul !
RépondreSupprimerbisous
Marisol, Je n'ai pas eu peur de me perdre et même si j'avais semé quelques cailloux, je ne les aurais pas vus car j'avais le plus souvent le nez en l'air ou le regard qui se portait à droite, à gauche et au loin afin que rien ne lui échappe ! Le plan de la ville dans la tête même si parfois je tournais en rond !
RépondreSupprimerbisous
Tilia, oui c'est une petite niche votive comme l'on en trouve un peu partout dans Venise.Mais celle-ci attire particulièrement le regard avec sa couleur azur !
RépondreSupprimerBisous