Je suis allée voir le film, je dois l'avouer beaucoup pour Venise, pour sa lagune...
J'ai eu du mal à m'accrocher à l'histoire, j'ai eu du mal à m'attacher aux chassés-croisés de tous ces "Impardonnables" !
Un ballet incessant de bateaux dans la lagune qui font "flotter" l'histoire !
Des histoires compliquées, on ne sait pas où le réalisateur veut en venir, beaucoup de longueurs, des scènes sans intérêt.
Inutile de chercher qui est impardonnable et de quoi, parce que tous, dans leur manière d'aimer ou pas, ont quelque chose à se reprocher !
Par contre, j'aurais aimé m'attarder plus longuement dans la lagune, dans cette île de S'Erasmo, d'où l'on aperçoit au loin Burano, mais franchement dans une autre histoire beaucoup plus simple, loin de ces personnages pleins de contradiction, complexes, aux pulsions les plus basses...
Impardonnables - André Techiné - tiré du roman de Ph. Djian.
L'histoire :
Francis arrive à Venise pour écrire son prochain roman. Il cherche à louer un endroit pour travailler. Il rencontre Judith, un agent immobilier. Elle insiste pour qu'il visite une maison isolée dans l'Ile de Sant Erasmo. Francis lui propose comme on se jette a l'eau : « Si on habite ici tous les deux ? Je signe tout de suite ? » Ils se lancent alors dans une vie de couple. Mais quand Francis est amoureux il ne parvient pas à écrire. L'été suivant, sa fille Alice débarque dans sa retraite pour passer des vacances. Et puis brusquement elle disparaît ? A partir de là Francis est mis en danger ?
Lu dans l'Express 15/08/2011 et ce que dit Carole Bouquet :
"Venise est presque un personnage dans ce film... Oui, ce n'est pas un décor. C'est une sorte de mère rassurante qui donne un sens de plénitude, d'acceptation des douleurs de la vie et qui semble chuchoter : "ça va passer, ça va passer..." Avec ses dédales et ses méandres, ses ponts et ses canaux, Venise est aussi la parfaite métaphore du labyrinthe mental dans lequel évoluent les personnages."
Certes, heureusement que les images qui se déroulent dans ma tête lorsque j'emprunte le labyrinthe vénitien sont claires comme de l'eau de roche , d'une simplicité pure et m'offrent que du bonheur !
.. N'est pas Visconti qui veut....ne possède pas l'attachement viscérale à cette ville qui veut...
RépondreSupprimerJ'ai entendu une interview de Dussolier, il disait qu'il ne s'était pas rendu à Venise pendant le tournage....Tout cela est bien curieux.
Je n'ai pas vu le film, mais j'avais vraiment envie de le voir. Je rebrousse chemin dans mes intentions. .
Tu as dû être si déçu Danielle!!!
Ah cette lagune, un véritable aimant (aimant?).
RépondreSupprimerDans mon livre il y a d'ailleurs une histoire de vieille dame devant la lagune, elle revoit aussi les maisons colorées de l'île de Burano, et les salons de l'hôtel Luna Baglioni, calle dell'Ascencione...
Merci pour vos visites et vos commentaires sur mon blog. Vous êtes toujours la bienvenue
Je vous embrasse
Maia
Je n'ai pas du tout aimé
RépondreSupprimerJe suis partie avant la fin
Bien fait pour moi je n'avais lu et entendu que de mauvaises critiques et j'aurais dû me méfier d'un film qui sort un 17 août!
Je pense qu'il aura l'Oscar du navet
Du reste à Paris il ne passa plus que dans 4 salles!!!
Hélène, effectivement j'étais déçue, j'ai trouvé le temps long, très long ! Un acteur comme André Dussolier que je trouve toujours pétillant, amusant, bienveillant donne une image d'un être inquiet, soupçonneux, on le voit tout le temps avec ses jumelles qui surveille tout et tout le monde. C'est vrai il n'a pas été à Venise, il le dit lors d'un interview je l'ai entendu comme toi...
RépondreSupprimerbisous
bonne soirée
Eh bien ! Grâce à toi et à Françoise, je vais gagner une soirée sur mon emploi du temps :-)) Merci beaucoup et bonne semaine !
RépondreSupprimerOdile
Danielle, quello che dici non mi dà certo voglia di andare a vedere questo film, anche se girato a Venezia. Beh! Allora opto per Habemus Papam di Nanni Moretti. Buonanotte.
RépondreSupprimerBon choix Elio pour Habemus Papam,Moretti mène très finement une réflexion sur le poids des responsabilités et de la solitude qu'implique le pouvoir.
RépondreSupprimerSur un ton drôle, tendre et mordant.
J'ai bien aimé
Maia, la lagune a toujours été pour moi d'une grande attirance, un aimant ! Que ce soit mes errances à bord d'un vaporetto peu fréquenté ou sur un bragozzo où j'ai pu aller très loin dans la lagune.
RépondreSupprimerJ'ai commandé Viento, je l'attends...
à bientôt Maia
Danielle
Françoise, tu me l'avais pourtant dit que les critiques n'étaient pas bonnes, mais l'envie de voir S'Erasmo et Venise a été la plus forte. Et puis comment peut-on dire qu'on aime ou qu'on n'aime pas si on ne le voit pas, alors maintenant je sais et je peux juger. Ici, il ne le diffuse pas sur Avignon et là les séances étaient dans l'après-midi, je pense que le film va disparaître sous peu !
RépondreSupprimerBisous
Odile, ce sont nos impressions à toutes les deux, peut-être d'autres ont aimé ...? Pour ma part comme je le dis j'ai eu l'impression que j'avais passé des heures et des heures dans cette salle de cinéma !
RépondreSupprimerFrançoise a été plus rapide et à abréger !
Bonne journée