©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©VenetiaMicio
©VenetiaMicio
©VenetiaMicio
©VenetiaMicio
©VenetiaMicio
©VenetiaMicio
©VenetiaMicio
... Grâce à l'eau, les éléments sont réunis - la ville, la lumière, la nature, le sujet - ils fondent le même instant et portent le même éclat. On ressent une complète sensation d'exister. Tout vibre dans ce paysage : le corps, les arbres, les animaux, les pierres... On peut rester des heures assis sur le bord de l'eau à contempler les pierres, des feux follets sur les murs, des esquisses fugitives sur les marches de marbre, à jouir de cette vacuité calme, patiente, qui nous est accordée. Rien n'est fixe, l'énigme est sans demeure. Les routes du rêve rencontrent parfois un objet sur l'onde, souvent ne rencontrent rien, et dans la fuite des apparences nos pensées deviennent plus aériennes, plus impersonnelles. Entre le rêve et la vie éveillée, serais-je celui qui rêve, celui qui est là ? - alors nous sommes ce que nous font la lumière, les ombres, les transparences, et le quai sous nos pieds.
L'eau imprime un caractère intime à l'espace qui nous permet de retrouver le sens des éléments. Pas une place, une église, un mur, une statue qui ne parle son langage. Le monde, en nous, autour de nous, est rythme et fluidité, et nous jouissons d'une profonde liberté.
©Bernard Neau extrait de Venise, Miroir des Signes
J'aime ces photos de Catherine et les tiennes et ce texte d'un livre que je lis et regarde régulièrement...
RépondreSupprimerSan Polo... Souvenirs... Merci !
Et du côté des Frari où j'allais faire mes courses dans une petite supérette très vénitienne...
Bonne journée
C'est d'ailleurs ce qui fait mouche à Venise, l'atmosphère ; c'est comme un cocon qui se referme sur nos âmes et laisse des souvenirs soyeux
RépondreSupprimerJe n'y suis allée malheureusement qu'une seule fois, étant adolescente avec mes parents ; j'espère y retourner un jour...
Douceurs chez toi, Danielle
A bientôt
Rose
J'aime comme tu joues avec tes images passant du noir à la couleur et j'aime tes cadrages où le ciel absent se retrouve tout entier dans les mailles des rii où frétillent, tels des poissons d'argent, les façades des maisons.
RépondreSupprimerBisous.
Martine,tu as raison je ne me lasse jamais de lire les lignes de Bernard Neau et de regarder les photos de Pierre -Jean Buffy. Un livre merveilleux comme il y en a peu, car l'ensemble (textes et photos) est vraiment du très beau travail !
RépondreSupprimerBisous
Rose, je te souhaite aussi de retourner à Venise, surtout que tu dis de très jolies choses
RépondreSupprimerà propos de son atmosphère. Je vois qu'elle t'a marquée elle aussi !
La maisonnée se porte bien !
bisous à toi
Danielle
Marisol, l'endroit se prête bien au jeu des lumières et reflets dans l'eau des rii et sous le ponte Storto les poissons viennent me faire un petit signe ... pour juste déformer le miroir parfait du paysage.
RépondreSupprimerbisous