PIANO NOBILE DE LA CA'ZENOBIO
L'une des plus spectaculaires salles de bal de Venise
Salle de bal
Salle de bal
Salle de bal
Salle de bal
Salle de bal
salle de bal
salle de bal
portego
portego
portego
portego
salon
Salon
reportage photos©Catherine Hédouin
Edifié par Antonio Gaspari vers 1690 pour la famille Zenobio, une riche famille patricienne d'origine grecque, le palais Zenobio est l'un des plus beaux exemples à Venise de palais baroque tardif. Construit à l'emplacement même de l'ancien palais Morosini ( du XIVe siècle), le palais est surtout célèbre pour sa remarquable salle de bal, dont le Français Louis Dorigny a peint les fresques. La tribune qui ceinture la salle principale accueillait l'orchestre qui restait ainsi invisible des convives.
Tout en trompe l'oeil, miroirs et stucs, la salle se visite pendant la plupart des biennales d'art contemporain ou d'architecture (donc tous les ans de juin à novembre). En dehors de ces périodes, sur demande, il est possible de visiter le lieu et également l'oratoire .
Au premier étage se trouvent les peintures de Luca Carlevarijs et trois fresques de Gregorio Lazzarini (XVIIIe siècle) dans le petit portego ainsi que deux fresques de Gaspare Diziani dans la petite salle à gauche de la salle de bal.
Le palais possède également un agréable jardin (billet d'hier) au fond duquel trône l'ancienne bibliothèque des Zenobio, construite par Tommaso Temanza en 1777, et occupée aujourd'hui par le centre d'études et de documentation de la culture arménienne.
Le palais fut en effet racheté en 1850 par la communauté méchitariste arménienne (congrégation fondée par le vénérable Méchitar dont la maison mère se trouve sur l'Ile de San Lazzaro agli Armeni), qui quitta en 1851 la Ca'Pesaro qu'elle occupait depuis 1836 (grâce à un legs d'un généreux marchand arménien de Madras en Inde), pour s'installer ici.
(la salle de bal peut se louer pour des évènements privés)
L'oratoire de la Ca'Zenobio, moins connu que la salle de bal, situé au-dessus du piano nobile, vaut le détour surtout pour ses stucs au plafond.
[Venise Insolite et Secrète, Thomas Jonglez et Paola Zoffoli, les guides écrits par les habitants]
Décoration bien chargée mais... c'est Venise !
RépondreSupprimerBisous, Dany !
Norma
Oui, bien chargé mais imaginer un bal dans ce décor me paraît absolument féerique !
RépondreSupprimerLes photos de Catherine sont assez extraordinaires ! Merci de nous les faire partager !
Belle soirée à toutes les deux !
Très baroque en effet, mais laissons à Venise son droit à l'extravagance, elle ne serait pas la Sérénissime sinon... Ce pîano nobile est encore plus noble par son âge, les murs parlent à Venise...à l'intérieur comme à l'extérieur, mais imaginons un bal de Carnaval...des dominos poudrés, ou des crinolines...
RépondreSupprimerBisous
C'est vrai que l'on ne peut qu'imaginer la magnificence des costumes, l'éclat des bijoux vrais ou faux, l'odeur des parfums mêlés ... Plaisirs et décadences. Venise, toujours entre le sublime et le sordide ...
RépondreSupprimerQuelle magnificence, l'œil ne sait plus où se poser tant il y a de décorations somptueuses ! Si l'ensemble fait chargé, les détails sont d'un grand raffinement ce que nous rendent bien les belles photos de Catherine. Avec le jeu des reflets qui accentue ce foisonnement nous sommes bien dans les fastes du baroque.
RépondreSupprimerUn très joli souvenir pour moi où je me suis amusée à photographier les poignées de portes qui sont très particulières et me suis beaucoup attardée sur les reflets du piano à queue devant la fenêtre
RépondreSupprimerBonne journée
Congrégation mékhitariste... on en apprend des choses insoupçonnées, ici ! Ils sont sacrément bien logés les membres de cette communauté.
RépondreSupprimerCe baroque, malgré toute sa démesure, ne manque pas d'allure.
Les photos sont magnifiques.
Un très beau billet ! Bravo et merci.
Certes Norma, mais ne sont-ils pas mignons ces chérubins ?
RépondreSupprimerbisous
Effectivement le lieu se prête à toutes ces festivités, tous ces miroirs pour refléter à l'infini tous ces costumes, les multiplier !
RépondreSupprimerNath laisse ton imagination te guider, je suis sûre que déjà les personnages commencent une belle farandole au son de la musique...
RépondreSupprimerGine, tu te transposes dans une autre atmosphère...sans doute as-tu raison peut-être ces lieux ont connu tout cela : plaisirs et décadences...aujourd'hui il règne là des heures silencieuses et paisibles !
RépondreSupprimerC'est vrai que l'on ne sait plus où regarder mais j'aime la lumière rosée qui règne dans cet univers chargé, la façade imposante du palais est tellement austère quand on l'observe de l'extérieur.
RépondreSupprimerbisous
Françoise, j'espère que tu nous montreras tes petites merveilles !
RépondreSupprimerTilia, tu ne sais pas tout, il y a dans le collège arménien, quelques chambres à louer à des prix raisonnables. L'une d'elles s'appelle la chambre "dei putti" (des anges)elle donne sur le jardin et est restée dans son jus. J'avais vu le décor dans une revue il y a pas mal de temps. Mais dans le guide Jonglez elle est toujours mentionnée.
RépondreSupprimerL'alcôve et les stucs à profusion en font une chambre unique à Venise, par contre ni luxe, ni service d'hôtel 5 étoiles, c'est une association. Que des surprises dans ce palais !