" Un mestiere non è solo un mestiere : è un grossa parte della nostra personalità e quindi fa parte di ciò che siamo"
©Catherine Hédouin 
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©Catherine Hédouin Venise est une histoire d'amours (oui au pluriel)
de coups de foudre, de fascination,
comment résister à tous ses charmes,
et particulièrement à celui des Vénitiens...
Dans ce billet, j'accompagne Catherine dans le Castello, chez Paolo Brandolisio qui est Remer,
sculpteur de Forcole, un artiste.
Paolo est né à Venise en 1967. Très jeune, il se découvre une véritable passion pour le bois et passe des heures à fabriquer divers petits objets. C'est à l'âge de 16 ans qu'il "copie" sa première forcola et qu'il décide de la présenter au Maestro Giuseppe Carli.
Encouragé par le Maître, il se lance dans la grande aventure...
Avec passion, depuis une vingtaine d'années, il crée ce chef d'oeuvre.
Paolo dit : "chacune des courbes de la forcola est pensée et a été améliorée depuis le XVe siècle, pour atteindre sa forme actuelle."
Chaque pièce de bois est soigneusement choisie, puis le bois brut doit être séché pendant près de 2 ans. La forcola doit être à la fois résistante et souple, pour pouvoir supporter la pression de la rame sans user cette dernière.
La forcola est la pièce clef sur laquelle le gondolier prend appui avec sa rame. Sans la forcola, il lui serait impossible de naviguer correctement.
Merci à Paolo qui a accepté avec beaucoup de gentillesse et de charme (bien sûr) à la
publication de ce billet et à la parution des merveilleuses photos de Catherine Hédouin.
Calle Corte Rota, 4725
Castello, Venezia
Quelques renseignements recueillis sur mon vieux guide Gallimard :
La "Forcola", le tolet est sculpté dans un seul bloc de noyer. On peut aussi utiliser le cerisier, le poirier ou le pommier.
L'aviron est fabriqué à partir d'un seul morceau de hêtre dégrossi, au moyen d'un ébauchoir à deux poignées, de sorte qu'il présente une surface striée côté portage et une surface ronde et lisse dans la partie qui travaille sur le mors.
Pièces maîtresses des gondoles, les forcole, aux formes tortueuses présentent des échancrures, les morsi, dans lesquelles se pose le manche de l'aviron. La pièce est dégrossie à la scie, sculptée à la plane et à l'herminette avant d'être huilée.
Encore une de ces rencontres que l'on oublie pas.
RépondreSupprimerl'artiste, le maître ou le sportif de haut niveau...mêmes attitudes :)) Bisous
RépondreSupprimerMerci pour ce billet intéressant ! et fort bien illustré, d'ailleurs ... J'ai croisé un atelier de sculpteur de forcole quelque part dans Venise, mais comme il était fermé, je n'ai pu qu'admirer la vitrine ... et j'ai oublié dans quel sestiere. Peut-être le Dorsoduro ? Il semblait bien plus petit que celui-ci ...
RépondreSupprimerune pièce maîtresse cette forcole! ...un privilège de voir l'atelier du sculpteur! merci...
RépondreSupprimerCe billet est somptueux, les photos de Catherine sont magnifiques et avec tes mots en prime nous entrons de plein pied dans l'atelier de ce sculpteur et dans la beauté de son métier, superbe rencontre, merci à vous deux et à Paolo.
RépondreSupprimerBisous
Je ne connaissais pas celui-ci je connaissais celui qui se trouve pas loin des Zattere entre l'Accademia et le Guggenheim qui sculpte aussi de très jolies choses.
RépondreSupprimerIl y a toujours une forcola devant sa porte qui je trouve sont des pièces d'art.
J'ai toujours eu envie d'en acheter une comme objet de décoration
Bonne soirée
Je suis d'accord avec toi Evelyne, ce sont des souvenirs merveilleux et il y en a d'autres...
RépondreSupprimerbises
Chic, en parlant du sportif, voilà un sport que j'aurais aimé pratiquer, la "nage" à la vénitienne qui existe bien sûr pour les femmes à bord d'une petite barque à coque légère et pointue "Mascaretta".
RépondreSupprimerbisous
Gine, effectivement il y a l'atelier de Saverio Pastor dans Dorsoduro, fondamanta Soranzo detta de la Fornasa. Ravie que le sujet te plaise.
RépondreSupprimerbonne soirée
Danielle
Gwen, les forcole sont des oeuvres d'art...
RépondreSupprimerOui, notre hôte est adorable et en plus charmant !
Marisol, c'est ce qui rend Venise si fascinante, il n'y a pas que sa beauté dont je parle tous les jours, il y a aussi les Vénitiens !
RépondreSupprimerbisous
Danielle
Françoise, Ange aimerait en avoir une aussi, comme une sculpture, une grande. Il trouve que les lignes sont parfaites.
RépondreSupprimerJe me souviens d'avoir vu d'autres ateliers de remeri, autrefois, à divers endroits de Venise, mais je ne sais pas s'ils existent encore.
C'est un peu comme les squeri...
bisous
Nous y étions passés discrètement, une photo prise, je pense que c'est Alain qui l'avait faite , mais nous n'avions pas osé lui prendre son précieux temps, je me souviens d'un jeune homme très doux...Merci pour ce rappel de souvenir!
RépondreSupprimerC'est exactement ce que Catherine me dit de lui, un garçon très agréable, se prêtant très simplement aux photos. J'avais la même approche que vous, je sais combien les ateliers ont besoin de calme et je respecte toujours l'environnement de ces personnes. Aujourd'hui je sais que je peux...
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