Ce matin, dans le ciel clair, la frénésie des hirondelles était incroyable. Elles tissaient,
de leurs fuseaux ailés, au-dessus de Venise, un véritable filet de cris.
Henri de Régnier, 1911 Les Cahiers.
Voilà, je suis de retour dans ce charmant passage,
le calme est revenu et je m'en donne à coeur joie !
J'ai lu dans les itinéraires de Corto Maltese, que l'on apercevait autrefois une mystérieuse peinture murale représentant un serpent avec une queue en huit horizontal, symbole de l'infini, une étoile à sept branches à la base et un croissant de lune sur la tête. (page 105- la porte de l'Amour).
Smoking or not smoking ? pour moi ce sera sans :)
RépondreSupprimerCe sotoportego est magnifique dans sa vacuité. Pourtant il semble y avoir un restant de fumée psychédélique, le reflet dans la porte lui donne une dimension magique. On a envie de passer de l'autre côté du miroir, comme ça, rien que pour voir ;-)
Les hirondelles de Régnier, ne serait-ce pas plutôt des martinets ? comme à Avignon...
Danielle, indubbiamente il "sotoportego" è meglio così, senza persone che ne alterino le linee. Ciao ed ancora grazie per la mia "corte".
RépondreSupprimerMais la glycine n'en a cure, fumette ou non, elle a commencé à tisser un coeur ... l'aura-t-elle terminé pour ton prochain passage ?
RépondreSupprimerTilia, idem pour moi aussi !
RépondreSupprimerC'est vrai que cette porte miroir apporte un reflet magique sous la voûte de ce très long sotoportego...
Tu as tout à fait raison, ici aussi dans les Alpilles ce sont des martinets, d'ailleurs j'ai une copine qui a soigné et sauvé un petit. Il parait que les martinets ne se posent pas ils dorment tout en volant. Les hirondelles ont le ventre blanc et elles se posent sur les fils téléphoniques.
bises
Elio, effectivement c'est comme cela que je le préfère. C'était la 3e fois que je repassais par là, la première fois il y avait un bateau juste entre les deux colonnes, on ne voyait même pas l'eau du rio, à choisir je préfère les ombres chinoises des 3 petits gars !!!
RépondreSupprimerbonne soirée
Gine, je ne suis pas étonnée que tu aies remarqué le joli coeur que fait la glycine.
RépondreSupprimerD'ailleurs je suis heureuse que la végétation repousse car elle avait disparu pendant un temps et le mur en face n'est pas très beau, le lieu avait perdu son charme !
bonne soirée
Quel endroit délicieux... Mais n'est-ce pas là où tu avais fait cette charmante rencontre avec un Zurian tout choupinet et sa mouette, (non, un goéland ? )
RépondreSupprimerNath, non ce n'est pas là ! Ma rencontre avec Medoro était dans une petite ruelle sans issue, sauf le rio, dans S'Polo...Là nous somme dans S'Croce près du campiello del Spezier.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est charmant, enfin cela le redevient, autrefois la glycine était plus importante et donnait plus de verdure, puis subitement elle avait été coupée, donc le mur gris, ce n'était pas spécialement décoratif !!!
bisous