"Frederico, regardez, signore, ecco Eugenio, il a trouvé un jardin."
En effet, Eugenio se tenait sur le pont du Rio della Croce et nous faisait signe de quitter
le canal de la Giudecca pour le suivre le long du rio. C'est ce que nous avons fait, remontant à la rame le petit canal, jusqu'à un portail, non loin de là, qui avait eu jadis quelques prétentions...
[Un jardin à Venise, Frederic Eden]
Malgré un beau soleil, il faisait un froid de gueux lorsque le vaporetto me déposa sur les fondamenti de la Giudecca, qui méritait bien son surnom "d'île aux phoques"ce matin -là !!!
Je retrouvais mon amie Claudie, frigorifiée et avant d'entreprendre notre balade, un arrêt boisson chaude s'imposait avant de nous diriger vers le rio de la Croce...
Les reflets dans l'eau du rio, les coquillages accrochés aux briques des murs du mythique jardin d'Eden, les barques aux couleurs délavées ont retenu pendant un moment notre intérêt, mais bien vite nous quittâmes les lieux, il fallait absolument bouger.
Nous avons eu le courage de poursuivre notre promenade jusqu'au Cipriani, pour constater que l'île avait déjà commencé sa longue inertie jusqu'au printemps.
Un autre billet et d'autres photos suivront pour parler un peu de ce Jardin à Venise.
Toutes tes photos m'ensorcèlent. Une petite préférence tout de même pour l'avant avant-dernière (je n'ai pas dit l"antépénultième, ça fait un peu pédant, je trouve !).
RépondreSupprimerBises neigeuses (eh oui ! elle a fini par tomber ici)
Le froid glacial ne transparait pas des photos aux couleurs profondes, la barque, d'un bleu magnifique saisit dans les filets de ses rêves des reflets somptueux.
RépondreSupprimerBisous.
Comme c'est beau...
RépondreSupprimerDevant cette beauté, les yeux s'agrandissent...et les mots ne viennent pas... Tout est poésie..
Bisous et merci Danielle