" Reflet taciturne de l'autre rive, le silence se voit.
L'esprit est apaisé, serein, transporté dans un monde où le temps semble avoir moins de prise , où l'on sait encore s'arrêter, regarder, écouter ce silence ."
Je retrouve bien là l'esprit de Sartre. Voir du taciturne dans un reflet. A son image!!! Par contre oui le silence se voit,ont est apaisé,serein. Mais comme Gine je m'interroge sur le fait que ces qualificatifs soient bien ce que ressent Sartre!!! Bises Bonne journée
Il semble que ce soir là, même le vent se retenait de respirer, est-ce le grand silence avant l'explosion du carnaval, cette fête ancienne des débordements ? Très bonne journée Dany.
Marisol, des nuits comme je les aime particulièrement à Venise...peut-être dans un moment, une joyeuse bande de masques va surgir là-bas sur le pont et disparaître aussi vite dans la calle et l'on pourra à nouveau écouter le silence ! bisous
Gabrielle, j'espère que le regard de Catherine, qui est en ce moment à Venise, nous volera d'autres moments magiques et qu'elle pourra profiter de cette belle lumière dorée pendant ses soirées... Danielle
Diantre Françoise!!! Sartre à Venise, une palinodie, disait Laurent Jenny. L'attachement de Sartre à Venise est profond et durable, mais aussi mystérieux car tout chez Sartre paraît s'opposer à Venise. Sartre trouve à Venise la possibilité de changer radicalement de projet existentiel d'être "un autre Sartre", d'écrire à travers une utilisation fréquente de la métaphore, cette espèce de contre-Nausée, qu'est la Reine Albemarle ou le dernier touriste, avant d'en sortir, et de revenir à son essai engagé sur les communistes et la paix.
Peut-être ce Sartre là te conviendra mieux, il semble moins serein ! Sartre, à Venise, trouve l'eau trop sage, c'est une grande flaque laiteuse. Il fait très froid, pâleurs grises au loin; ce sont des palais. Ce qui le dérange, c'est le mélange des éléments, l'interversion des substances, la confusion permanente entre l'air, l'eau, la pierre, le feu. "Venise est là où je ne suis pas ". Venise, dit Sollers, fait vaciller l'identité, elle féminise à outrance". Sartre : "J'enfonce, je m'engloutis en levant les bras"... "l'eau de Venise donne à la ville entière une très légère couleur de cauchemar"..."Venise est toujours en train de se disloquer". Soller : on l'a compris : Venise est une ville inhumaine...On est abandonné, exclu, rejeté, pour Sartre pas la moindre cloche, aucune musique, pas une seule femme réelle". bises
Grazie, e buona notte per te ! Sartre serein ? Seule Venise pouvait faire cela !
RépondreSupprimerJe retrouve bien là l'esprit de Sartre.
RépondreSupprimerVoir du taciturne dans un reflet.
A son image!!!
Par contre oui le silence se voit,ont est apaisé,serein.
Mais comme Gine je m'interroge sur le fait que ces qualificatifs soient bien ce que ressent Sartre!!!
Bises
Bonne journée
Il semble que ce soir là, même le vent se retenait de respirer, est-ce le grand silence avant l'explosion du carnaval, cette fête ancienne des débordements ?
RépondreSupprimerTrès bonne journée Dany.
La lumière dorée enroule le silence d'un soir d'hiver…
RépondreSupprimerseul le regard de "Catherine" vole ce moment béni
pour nous offrir ce miracle de Venise…
Gabrielle
Buona SEra Danielle, dans la lumière dorée des reverbères vénitiens...Doux rêves.. c'est l'heure.. chuuut...
RépondreSupprimerEt oui Gine ! Venise a changé Sartre !
RépondreSupprimerbonne soirée à toi aussi
Danielle
Et pourtant Françoise, Sartre portait un attachement profond à Venise !
RépondreSupprimerbise
Marisol, des nuits comme je les aime particulièrement à Venise...peut-être dans un moment, une joyeuse bande de masques va surgir là-bas sur le pont et disparaître aussi vite dans la calle et l'on pourra à nouveau écouter le silence !
RépondreSupprimerbisous
Gabrielle, j'espère que le regard de Catherine, qui est en ce moment à Venise, nous volera d'autres moments magiques et qu'elle pourra profiter de cette belle lumière dorée pendant ses soirées...
RépondreSupprimerDanielle
Je ne dis pas le contraire mais de là à ce qu'il soit serein
RépondreSupprimerDiantre!!!
Bises
Diantre Françoise!!! Sartre à Venise, une palinodie, disait Laurent Jenny. L'attachement de Sartre à Venise est profond et durable, mais aussi mystérieux car tout chez Sartre paraît s'opposer à Venise. Sartre trouve à Venise la possibilité de changer radicalement de projet existentiel d'être "un autre Sartre", d'écrire à travers une utilisation fréquente de la métaphore, cette espèce de contre-Nausée, qu'est la Reine Albemarle ou le dernier touriste, avant d'en sortir, et de revenir à son essai engagé sur les communistes et la paix.
RépondreSupprimerPeut-être ce Sartre là te conviendra mieux, il semble moins serein !
Sartre, à Venise, trouve l'eau trop sage, c'est une grande flaque laiteuse. Il fait très froid, pâleurs grises au loin; ce sont des palais. Ce qui le dérange, c'est le mélange des éléments, l'interversion des substances, la confusion permanente entre l'air, l'eau, la pierre, le feu. "Venise est là où je ne suis pas ". Venise, dit Sollers, fait vaciller l'identité, elle féminise à outrance". Sartre : "J'enfonce, je m'engloutis en levant les bras"... "l'eau de Venise donne à la ville entière une très légère couleur de cauchemar"..."Venise est toujours en train de se disloquer". Soller : on l'a compris : Venise est une ville inhumaine...On est abandonné, exclu, rejeté, pour Sartre pas la moindre cloche, aucune musique, pas une seule femme réelle".
bises
Buona sera à toi aussi Nath, je vais aller rêver à une belle promenade le long des rii...
RépondreSupprimerbise