dimanche 31 janvier 2010

POUR COLIBRI

oeuvres de Gustav Klimt
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Ce n'est pas ton anniversaire, mais voilà les tiens !!!
"quiconque désire me connaître comme artiste- et c'est tout ce qui compte vraiment - doit regarder attentivement mes tableaux et tenter d'y glaner ce que je suis et ce que je veux".
Gustav Klimt

POUR UNE AMOUREUSE DE VENISE

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BON ANNIVERSAIRE à ma petite soeur,
je lui souhaite une excellente journée et formule le voeu pour qu' elle puisse retourner dans cette ville qui l'enchante, surtout que maintenant elle parle l'italien parfaitement !

POUR UNE AMOUREUSE DE VENISE

Tableaux de GustavKlimt
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Bon anniversaire ma soeur !!!
pour te consoler de n'avoir pu voir un beau Klimt au Musée Cantini....

samedi 30 janvier 2010

SALTIMBANQUES

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Un petit clin d'oeil pour Françoise et Anne, détail des "Satimbanques" de Tiepolo

MASQUE VENITIEN


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Un nouveau petit billet pour mes deux copines....

Ange a une mauvaise (bonne) habitude, c'est de peindre certains sujets sur les murs de
son atelier. Sa fantaisie le pousse parfois, à mettre un cadre sur le dessin, ça c'est son côté
"trompe l'oeil", vous voulez regarder le tableau de plus près, il vous reste le cadre vide!!!
La plupart du temps les cimaises sont recouvertes, donc il est impossible, sauf à un oeil averti de découvrir ou d'apercevoir ses petites manies !!!
Voici donc le" modèle" du masque qui est accroché à la grille verte de la toile "Il Carnevale".

vendredi 29 janvier 2010

DECOR AU FLORIAN


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Il y a une dizaine d'années sous les Procuraties, aux abords du Florian, on pouvait voir ces masques qui ornaient les murs

VITRINES DE FETES POUR LE CARNAVAL


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DECORS DE FETES PENDANT LE CARNAVAL

ET QUE LA FETE COMMENCE ....


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Il y a quelques années, sur le campo San Aponal, vous auriez pu voir cette vitrine.
Celle de mon amie Valeria qui mettait en scène, lors du Carnaval
Foulards, étoles, soieries, velours, peausseries , aux couleurs les plus chatoyantes !!!

jeudi 28 janvier 2010

VENISE, LA NUIT...




...
Venise m'a confié, en échange de mon attentive tendresse, quelques-uns des secrets de son silence et de sa beauté.
...
C'est une heure délicieuse que celle où, au crépuscule, Venise s'allume. Elle prend un air de mystère et de secret.
...
Quand la clarté du jour s'est éteinte, quand l'ombre et le silence l'enveloppent de leur mystère, on a besoin de sentir battre son coeur nocturne et de voir s'éclairer son obscur visage.
...
...Ce n'y est pas encore le grand silence nocturne, mais Venise a sa façon à soi d'être bruyante. Les voix, les pas y résonnent dans l'air aisément sonore et tout se répercute dans ses longs couloirs de pierre et d'eau.
...
Nous y entrons sous le signe du silence et de l'ombre. La molle odeur lacustre de tout à l'heure s'est changée en une odeur saline, plus âcre, plus forte, une odeur de port et de marée. Nous glissons sur de minces canaux qui creusent des coupures entre de hautes façades de marbre ou de brique où le clair de lune laisse apercevoir de bizarres lucarnes, des sculptures en saillie, des avancées de balcons. Tantôt ces façades ont leur base dans l'eau, tantôt elles reposent sur d'étroits quais dont la dalle résonne au pas d'un rare passant. Il est tard et c'est une Venise déjà endormie qui s'offre à nous, où veille seule la lumière des réverbères et de quelques fenêtres encore éclairées. J'entends dans le silence, au croisement des canaux, le cri rauque et mélancolique des gondoliers dont je vois parfois se dessiner, grandir, se casser sur un mur côtoyé l'ombre ramante qui se courbe à l'approche d'un pont arquant son arche unique, ornée d'un macaron grotesque. Ne semble-t-il pas nous railler, ce gnome barbu, et nous avertit que nous ne sortirons jamais de ce labyrinthe nocture ? Soudain, à l'angle d'un palais où sont encastrés des médaillons byzantins, apparaît le Grand Canal !
Il s'étend, magnifique et lunaire, mais nous ne faisons que l'entrevoir un instant, car la gondole l'a traversé de biais pour s'insinuer de nouveau dans le dédale de l'autre rive, et c'est de nouveau la même vogue silencieuse, ces mêmes façades obscures ou enlunées, ces mêmes ponts courbes où grimacent des mascarons barbus, la même odeur marine.
...
Henri de Régnier (la vie vénitienne, 1928)

mercredi 27 janvier 2010

IL CARNEVALE DI VENEZIA

peinture Ange MozziconacciPosted by Picasa
En cette nuit de fin janvier, il neige sur les Alpilles et la campagne s'est à nouveau parée de son manteau de poudre et d'étincelles blanches !
Mais déjà, à Venise la fête se prépare, costumes, masques et perles vont comencer leur douce farandole à travers la ville...peut-être neigera-t-il ?

mardi 26 janvier 2010

L'HIVER A VENISE





Quelques photos d'une fin janvier, en 2008... il fait froid.
"LEs canaux de Venise sont noirs comme de l'encre, c'est l'encre de Jean-Jacques de Chateaubriand, de Barès, de Proust". (Paul Morand)

dimanche 24 janvier 2010

LA PORTE VERTE


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Il y a des photos qui inspirent...voici une petite nouvelle de Marie-Sol MONTES SOLER, que j'ai le bonheur de partager avec vous.

LA PORTE VERTE

Me revoilà devant la porte verte. Quel que soit le but de mes promenades, je me retrouve toujours devant cette porte. J'en connais à présent les moindres détails. Les lattes larges, la peinture écaillée, la grille au dessus, puis plus haut la plaque avec le nom de la placette :

CAMPIELLO
DEL CURNIS

J'aime surtout la dentelle rousse de la vigne vierge qui nimbe tout cela de fragilité et de mystère. Pourtant le plus grand des mystères reste pour moi cette insistance du hasard à me ramener invariablement ici. Est-ce vraiment le hasard ? J'ai beau choisir avec soin mes itinéraires à la découverte de cette ville d'eau et de pierre, je me retrouve toujours là. Le labyrinthe vénitien ressemble à celui de ma tête, le parcourir c'est ma façon de me reconstruire. Je ne sais encore si cette porte surgit de mon passé ou si elle cherche à entrer dans mon présent. Elle ne s'impose pas à moi en force mais par touches délicates. La première fois, ce fut cette vigne vierge qui capta mon regard. Elle se déplaçait avec tant de sensualité vers la porte que j'en avais été saisi. Le feu d'artifice de l'automne pétillait par touches cramoisies sur chacune de ses feuilles. Une autre fois, je remarquai les tôles vertes qui cachaient les muscles torsadés du pied, je les sentais frémir contre la tôle devenue trop étroite avec les années. C'est bien plus tard que je découvris la petite fenêtre au-dessus de la porte, elle était étroite et longue comme une estafilade. La densité du feuillage la cachait totalement. La chute des feuilles révéla la trame dense des brindilles mais ce fut un rayon de soleil qui illuminant les vitres me révéla l'existence de la fenêtre. Elle m'apparut comme un visage mi encadré, mi dissimulé par la chevelure des branches.

Cette porte m'obsède je n'en puis plus de ses grilles, elle refuse de s'ouvrir quoique je fasse. J'ai décidé de ne plus m'en approcher. La journée étale un bleu glacé et transparent sur les deux mains enlacées de la ville. Des roses subtils tranchent leurs nuances dans la chair vive des palais et des demeures plus humbles. J'entends le clapotis de l'eau, les barques qui glissent contre les murs, les rames qui frappent l'eau. Je m'éloigne des cris ds enfants qui jouent sur le campo San Polo et se mêlent à celui des forains vantant leurs marchandises. Mes pas contre les dalles dialoguent avec ceux des autres passants. Mes pensées vagabondent loin de mes pieds. Je n'ose plus rêver. Les vagues de la lagune m'emportent irrémédiablement vers le large. Des pieux enfoncés dans la douceur de l'eau hérissent leur rage contre moi et me déchirent. Ils cherchent tous à m'enfermer. Je cours. Les ponts retiennent mon souffle. L'eau douce m'ouvre sa chanson. Je m'apaise. Me revoici malgré moi devant cette fameuse porte. J'observe l'usure de l'enduit qui laisse les briques béantes. La peinture dessine des écailles de plus en plus vastes. J'effleure la dure poignée métallique, elle est bloquée. Pourquoi tant de haine !

J'ai cherché à connaître l'origine du nom de la petite place. Les Curnis firent partie des grandes familles de Venise. J'aime les imaginer dans leur palais s'affairant au rez-de-chaussée autour de lourdes pièces de drap, dirigeant avec autorité une cohorte de commis, recevant leurs fidèles capitaines en partance pour des voyages périlleux, mais lucratifs. A l'étage, je devine l'épouse, son corps souple lové dans les soies les plus fines et les velours les plus intenses. Sa lourde chevelure rousse se pare de perles aussi pâles que son teint, ses filles jouent avec des petits chiens. De grands tableaux ornent les murs, ils illustrent la magnificence de Venise, au sol des tapis chatoyants venus d'Orient. Cette porte qui tant m'intrigue m'évoque la Veniselaborieuse. J'imagine l'atelier d'un menuisier ou d'un tailleur de pierre s'ouvrant sur une cour intérieure. Le sol en dalles carrées sert d'écrin à un puits taillé en diamant. Quelques pots de fleurs éclaboussent les murs de leurs pépites de couleurs. Un air de bonheur s'évapore en souriant.

Comment ai-je pu croire que j'échapperais à la fatalité du tireur de fils ? Me voilà à nouveau dans ses filets. Inlassablement il brasse la mer et me ramène avec l'écume de mes larmes sur cet ancien champ. Je me cogne en vain contre la dure pierre. Je heurte de plein fouet le bois de la porte. Mes muscles sont endoloris. Je tombe au fond du puits. Je me réveille brutalement.Je ne sais pas où je suis. Je me lève, la pièce est obscure, j'avance à tâtons vers la lumière.

Je n'ai pas rêvé, je viens d'apercevoir un visage à la fenêtre. Des yeux extraordinairement brillants, des cheveux bruns très denses et très longs, un corps entièrement recouvert de la chevelure en broussailles de la vigne. Elle ne semble pas me voir.

Je vois un homme dehors, il fixe la maison avec obstination, il n'a pas pu me voir, personne ne me voit plus depuis si longtemps.

Comme elle est belle !

Comme il est beau !

Ils restèrent là, pétrifiés. Un lien courait du coeur de l'un au coeur de l'autre. La porte se mit à chanter. Ses fibres entrèrent en résonnance, leurs vibrations s'amplifièrent tant et tant que la porte vola en éclats, les grilles se firent lianes. L'onde de choc se répercuta sur la ville, rapprochant d'autres coeurs.
Bien plus tard, un homme et une femme quittèrent le Campiello del Curnis, tendrement enlacés, chacun portait l'empreinte encore brûlante du corps de l'autre.
(Avignon le 23 janvier 2010)

samedi 23 janvier 2010

TOUT NOUVEAU - TOUT BEAU....

La revue IDEAT de Février 2010...plein d'articles, dossier spécial Venise...60 pages au moins !

LE LONG DES RII

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Vieilles pierres et portes, loin du faste et de la foule !
Mais on s'y sent si bien, plus de soucis, on oublie tout pendant de telles promenades.
On se ressource, on prend le temps de vivre, de flâner...
Venise a un effet positif, c'est magique, moi j'y suis toujours heureuse et je crois que ceux qui sont avec moi, le sont aussi !!!

LE LONG DES RII

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La suite de ma promenade, pour Françoise....
Je n'ai pas fait exactement ce que tu me proposes dans ton commentaire, mais après un petit tour dans ce coin, je voulais aller déjeuner à l'Anice Stellato, sur le rio della Sensa.
Pas d'écho à ma proposition, donc nous avons continué vers ces rues désertiques et populaires de S'Alvise, jusqu'au ponton du vaporetto !

vendredi 22 janvier 2010

PROMENADE LE LONG DES RII





Dans Cannaregio, au mois de novembre, dans la "Venise mineure " proche de la maison du Tintoret et vers le rio de la Misericordia, où nous nous promenons "seuls", juste un Vénitien range sa barque, même pas un chat ou un pigeon...c'est comme cela que je l'aime, Venise secrète, Venise tranquille, loin de la foule !

jeudi 21 janvier 2010

CAMPIELLO DEL CURNIS



En prenant connaissance du billet d'AnnaLivia, sur la Corte Del Teatro S'Moisè, ou ceux de Stef*, sur les traces d'Hugo Pratt, je me rends compte, que malgré mes nombreuses visites, je ne suis pas allée encore assez loin, que mes promenades tranquilles n'ont pas encore dévoilé tous leurs secrets !
Je n'ai pas pris assez le temps de me perdre, dans les petites calli, dans une corte secrète, et qu'il me reste tellement à voir, à découvrir, encore et encore.
Venise ne s'offre pas si facilement que cela.
Campiello del Curnis, si proche de la Ruga Ravano et S'Aponal, si près du Rialto, si joli avec ses couleurs automnales....passe souvent inaperçu aux regards !

mercredi 20 janvier 2010

MES CARNETS DE NOTES

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MES CARNETS QUI ME SUIVENT PARTOUT

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Ceux-là, ils sont importants...., ils renferment toutes mes notes, toutes mes pensées, des adresses précieuses, des références, des livres, des lieux, des citations, tout ce que je dois visiter, ne pas manquer, les expositions...
J'aime beaucoup le petit à gauche, qui ressemble à un Missel "Sainte - Bernarde",
le petit chien en Madone...il est de 2009 et il est pour Venise.
Celui à la carte ancienne de Venise renferme, une multitude de notes, depuis de nombreuses années, en vrac, mais je sais à quelle page je peux retrouver le renseignement !

FUTURS CARNETS DE SOUVENIRS

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mardi 19 janvier 2010

PROMENADE MATINALE EN HIVER

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Pour tous mes amoureux et amoureuses de Venise.
Une belle matinée ensoleillée, toute en douceur par ces couleurs rosées et ce ciel pur...
qui invite à la promenade loin de la Piazza où masques et costumes commencent déjà leurs farandoles !

lundi 18 janvier 2010

UN MATIN DE JANVIER




Une lumière particulière, pour ce matin qui a du mal à se lever, un soleil timide qui essaie de filtrer la brume, il fait froid, en cette fin janvier, mais c'est déjà la fête à Venise, le carnaval commence déjà...

dimanche 17 janvier 2010

ALLONS CHEZ FLORIAN

Un matin d'hiver, je me promenais dans Venise quand je me suis souvenue de ce passage de Jean-Paul Sartre décrivant la cité des Doges, qu'il représente par des murs s'ouvrant et se refermant sur eux-mêmes, des murs qui se tournent et se retrournent de telle sorte que le promeneur, après avoir longtemps marché, se retrouve enfin sur le même campo où il a commencé sa promenade.
Je voudrais ajouter à ces mots que, tôt ou tard, on finit tout de même par sortir du dédale des calli et campielli pour se retrouver soudain, comme par enchantement, sur la piazza, l'unique place, celle de Saint-Marc ; les autres, quelle que soit leur ampleur, n'étant que de simples campi. Et là, comme si on voulait reprendre courage après avoir été secoué par le bref et doux frisson - un rien existentiel - de s'être égaré dans le labyrinthe de la Sérénissime, on ne peut s'empêcher de pénéter à l'intérieur de ce que les Vénitiens considèrent comme leur "salon des grandes occasions", le Café Florian.


Quand Floriano Francesconi fonda le Café Florian, sous les arcades des Procuratie Nuove, ce n'était qu'une des nombreuses "boutiques de café" de Venise où l'on servait la "boisson noire", et l'homme n'imaginait certes pas que sa bottega allait devenir la plus célèbre de toutes, ni qu'elle parviendrait jusqu'à nous...(Daniela Gaddo Vedaldi, extraits du livre Café Florian, l'esprit de Venise de Robert de Laroche- La Renaissance du Livre)



Je viens de revenir d'une petite promenade, la neige est encore présente par endroits, mais maintenant le paysage est désolé.
Les Alpilles, si belles habituellement, sont sans éclat ! Les oliviers, pourtant si robustes, ainsi que les pins, n'ont pas tenu le coup, le poids de la neige a brisé leurs branches qui pendent lamentablement partout ou jonchent sur le sol...
Une envie subite, d'un lieu chaleureux , confortable, d'un bon chocolat, et me voilà transportée au Florian !!!