©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©Catherine HédouinSur la Piazza, des garçons de café épongeaient les tables
vides et les posaient de biais contre les chaises.
La basilique commence à se doubler, sur le pavé, de
reflets liquides. Les plumes perdues par les pigeons,
qu'hier le vent léger poussait en petites vagues gris perle
au bord des Procuraties, collaient aujourd'hui partout au
pavé : le balayeur avait bien du mal à les en détacher, à
pavé : le balayeur avait bien du mal à les en détacher, à
peine les touchait-il, elles s'enroulaient en petits grumeaux
visqueux. C'était l'aspect d'une grande salle qu'on nettoie
le lendemain d'une fête.
Liliana Magrini, Carnet vénitien
Oh ces photos de reflets venitiens sont tout simplement divins ! Ils mériteraient de participer au weekend reflection contest organisé par James : http://newtowndailyphoto.blogspot.com/....
RépondreSupprimerVenise est aussi la ville des reflets, c'est vrai que j'y ai trouvé un grand plaisir à les photographier, à la différence des musées et certaines églises où les APN sont absolument les malvenus!
RépondreSupprimerNous avons aussi assisté à une marée qui montait, qui montait...sur la place St Marc mais ce n'était pas une acqua alta!
Bon dimanche Danielle
Danielle, j'ai vu, un jour où il avait plu, le garçon de café du Lavena essuyer les tables extérieures avec une raclette à nettoyer les vitres. Efficace et amusant!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la première photo de Catherine Hédouin.
Anne
Toujours très originales, bravo Catherine ; bon dimanche Danielle, bises, a presto !
RépondreSupprimerC'est un rêve ... la première photo est remarquable !
RépondreSupprimerUn petit festival signé Catherine ! Bravo ! Encore :) Bisou
RépondreSupprimerune mise en abîme! ces photos! très jolies...
RépondreSupprimerQuand les drapés de pierre de La place Saint Marc deviennent fluides, une multitude de pattes effilées les éclairent de rouge. Plus loin l'élégance des serveurs danse entre ciel et eau mais dans le filet de la marée un réverbère bouche bée gonfle son pied de lumière.
RépondreSupprimerTrès beau billet Danielle, bravo Catherine.
Bisous.
J'aime vraiment le thème de fauteuils abandonnés, tout en reflet riants.
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