Si Venise, telle Vénus, naquit de l'écume et de la boue, elle cache, enfouie dans son corail, et son marbre laiteux, une perle. Cette ville pétrifiée dans son mystère plus que nulle autre au monde, dissimulait en son sein une autre ville, plus secrète encore. Une citadelle interdite, imprenable, ceinturée d'eau. Derrière ses murailles roses et crénelées, on s'appliqua à forger frénétiquement pendant des siècles, la puissance et la gloire de la Serenissima.
"Arsenale"...voilà le nom de la perle ayant perdu à jamais son orient.
(extraits d'Elisabeth Vedrenne dans son reportage : la forteresse du vide)
©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin
©Catherine Hédouin Traces des Vickings à Venise
Devant les portes d'entrée de l'Arsenal militaire, plusieurs lions montent la garde.
Devant les portes d'entrée de l'Arsenal militaire, plusieurs lions montent la garde.
Celui qui est situé côté gauche possède de curieuses inscriptions gravées
sur ses flancs gauches et droits.
Rapporté d'Athènes en 1687 par le doge Francesco Morosini, ce lion montait autrefois la garde à l'entrée du port grec du Pirée, près d'Athènes.
Il était si célèbre que le port était parfois connu comme port du Lion.
Installé à Venise comme butin de guerre, le lion avec ses inscriptions qui n'étaient ni grecques
ni arabes, intrigua les Vénitiens. Ce n'est qu'au XIXe siècle que le mystère fut levé quand un érudit danois, C.C.Rafn, y vit des runes nordiques qui auraient été gravées au XIe siècle sur ordre du futur roi de Norvège Harald III Sigurdsson (1015-1066).
Celui-ci après la mort de son demi-frère Olaf II, était parti en exil à Constantinople où il devint le chef de la garde varangienne, un corps d'élite de l'armée byzantine, et conquit Athènes, où il était apparemment venu réprimer une insurrection.
Les inscriptions se traduiraient de cette façon : " Haakon, grâce à l'aide de Ulf, d'Asmud et de Orn, a conquis ce port. Ces hommes, ainsi que Harald le Grand, eurent de lourdes pertes à cause de la révolte du peuple grec. Dalk a été gardé en captivité dans des pays lointains. Egil faisait la guerre, en compagnie de Ragnar, en Roumanie et en Arménie" et " Asmund grava ces runes, aidé par Asgeir, Thorleif, Thord et Ivar, sur ordre d'Harald le grand, bien que les Grecs décidasssent de s'y opposer".
Venise Insolite et Secrète ©éditions Jonglez
Merci pour votre publication sur l'Arsenal: les photos de votre amie Catherine sont remarquables.
RépondreSupprimerJe crois que nous avons toutes acheté "Venise insolite et secrète". Ce livre donne envie de découvrir ou de redécouvrir Venise et de chercher à son tour d'autres petits secrets à partager.
Bonne soirée!
Anne
Ces briques rouges presque orangées contrastent avec les pierres blanches des statues ce qui fait un bel ensemble fort esthétique!
RépondreSupprimerBon dimanche Danielle
il titolo del post è bellissimo, anche la luce nelle foto molto molto bella!
RépondreSupprimerJe suis heureuse de retrouver les lions de l'Arsenal et les splendides photos de Catherine, en ce dimanche matin un peu gris...
RépondreSupprimerBisous, Danielle et belle journée à toi !
Norma
As-tu compté les lions de Venise...assez impressionnant !
RépondreSupprimerLes photos de notre chère Catherine sont magnifiques.
Bon dimanche...à Paris c'est de nouveau l'été !
Un troupeau de lions s'est assemblé ce matin devant l'entrée de Venise les statues les plus guerrières parlementent déjà avec eux. Venise inquiète attend derrière ses remparts. On dit qu'une certaine Catherine aurait immortalisé la scène et que le Général Danielle supervise les négociations.
RépondreSupprimerMerci Anne, je pense que Catherine a certainement vu votre petit message.
RépondreSupprimerEffectivement ce guide est une richesse de découvertes et nous invite à jouer à un jeu de piste qui risque de nous occuper longtemps...
bonne soirée
C'est vrai que c'est très beau et j'en connais une qui va aller se balader par là sous peu...
RépondreSupprimerbisous
Merci Emilia, oui je trouve que ce titre lui convient parfaitement...
RépondreSupprimerà bientôt
Je suis comme toi Norma, j'aime bien aller toujours faire un petit tour de ce côté là, j'ai toujours été impressionnée par cette architecture, et l'atmosphère est toujours un peu particulière.
RépondreSupprimerbisous
Non Evelyne, je ne sais pas, il est pratiquement impossible de les compter, il y en a partout, c'est réellement impressionnant !
RépondreSupprimerMerci pour notre chère Catherine qui n'aura pas manqué de lire tes mots.
bises
Tu nous donnes de drôles attibutions, on croirait qu'on est dans la commedia dell'arte Marisol !
RépondreSupprimerAs-tu remarqué le coup d'oeil de Cath, la photo où l'on peut apercevoir en reflet les statues dans la vitre du petit café du campo...superbe
bisous
Je n'avais pas vu le reflet j'ai cru que cela faisait partie de la maison, bravo Catherine pour le coup d'œil et à toi Danielle pour la finesse de ton observation.
RépondreSupprimerBonne journée.