©archives VenetiaMicio
...Sous ce ciel d'octobre tout bleu et or, poli par un petit vent plus que frais, Venise me semble plus étincelante que jamais aucune ville. Je ne sais à quoi cela tient : la grande partie, bien sûr, au miroitement que seule peut avoir une eau calme dont la surface se brise et se crispe en innombrables facettes, et dont le jeu se prolonge sur les murs en petites vagues d'ombre et lumière ; un papier jeté : les voilà qui tressaillent, bondissent. Mais ce sont les écaillures de la vieille brique qui rendent si vibrant ce ruissellement lumineux : paillettes de grès, lueurs vertes de mousse, creux blanc de sel ou jaune de soufre ou rose, par mille brisures la lumière se joue et se réfracte et s'estompe et s'exalte. C'est une fête de la Venise d'automne et d'hiver, d'un éclat dont seule une brise venue du large sait parfois parer le Bacino, sous le ciel stagnant du sirocco estival.[Liliana Magrini, Carnet Vénitien]
...Sous ce ciel d'octobre tout bleu et or, poli par un petit vent plus que frais, Venise me semble plus étincelante que jamais aucune ville. Je ne sais à quoi cela tient : la grande partie, bien sûr, au miroitement que seule peut avoir une eau calme dont la surface se brise et se crispe en innombrables facettes, et dont le jeu se prolonge sur les murs en petites vagues d'ombre et lumière ; un papier jeté : les voilà qui tressaillent, bondissent. Mais ce sont les écaillures de la vieille brique qui rendent si vibrant ce ruissellement lumineux : paillettes de grès, lueurs vertes de mousse, creux blanc de sel ou jaune de soufre ou rose, par mille brisures la lumière se joue et se réfracte et s'estompe et s'exalte. C'est une fête de la Venise d'automne et d'hiver, d'un éclat dont seule une brise venue du large sait parfois parer le Bacino, sous le ciel stagnant du sirocco estival.[Liliana Magrini, Carnet Vénitien]
Vos photos illustrent superbement les paroles de Liliana Magrini. La lumière d'automne précise et douce a bien du charme à Venise.
RépondreSupprimerBonne semaine!
Anne
A Turin il n'y avait pas vraiment d'automne, il faisait bon jusqu'à la fin octobre...et le froid arrivait brutalement en novembre.
RépondreSupprimerNoire, jaune, rouge...une barque belge? Serait-ce là ce qu'il nous reste d'identité...par les temps qui courent...enfin, je veux bien émigrer à Venise en automne....je gage que je ne partirai pas seule..
RépondreSupprimerBonne soirée, Danielle !
Danielle
Venise et ses chemins d'eau il n'y a rien de plus veau, si Venise au petit matin quand l'eau la saisit toute ébouriffée de nuit, Venise à la tombée du jour quand l'eau s'embrase et peint d'or toutes ses façades. Venise inspire sans fin tes photos et tous ces auteurs dont tu nous livres les rêveries.
RépondreSupprimerBonne nuit Danielle
Ce n'était pas de l'humour mais une faute de frappe, trop tard je cours après le beau et c'est un veau qui atterrit sur mon commentaire, où avais-je les doigts dans la confiture cela va de soi !
RépondreSupprimerJ'ai reconnu la première phrase de Liliane Magrini que j'ai "utilisée" pour illustrer l'un de mes tableaux.
RépondreSupprimerLa magie de Venise l'automne, quand la lumière est si douce...
Belle journée, Danielle et bises matinales.
Norma
Anne, il est dit que la plus belle lumière, pour les amoureux de Venise, serait celle de fin septembre et début octobre, le début de l'automne. Mais j'aime aussi celle de novembre où les premières brumes s'installent annonçant presque l'hiver.
RépondreSupprimerEvelyne, nous connaissons cela ici aussi en Provence...sauf un peu cette année !
RépondreSupprimerMais je sais qu'à Venise, en ce moment il fait beau, matinée fraîche puis après agréable.
Danielle, bien sûr je prends "ta" barque, mais pour s'embarquer à son bord, il fallait se lever tôt sur ce jour-là !!! J'ai lu quelque part que tu n'étais du matin ?
RépondreSupprimerBises
Marisol,oui c'est une Venise surprise au petit matin dans toute sa douceur qui s'éveille sur le Grand Canal, et qui tout au long de la journée offrira cette pureté sur ses rii.
RépondreSupprimerbisous
Norma, les textes de Liliana Magrini sont d'une grande beauté, son Carnet Vénitien est sublime Cette ville fascine et inspire, et on ne se lasse plus de lire tout ce que les amoureux disent d'elle...
RépondreSupprimerbisous et douce nuit
J'adore la deuxième photo (à cause de la prédominance du bleu ?!!), Danielle, on dirait presque... un tableau dont le peintre aurait un peu modifié les couleurs, en y ajoutant ces reflets dorés très soutenus, magnifiques dans l'eau, et en surexposant le ciel pour rendre le constraste plus encore plus saisissant... L'automne à Venise, avec ses couleurs des plus byzantines, doit être merveilleus. Mais quand ne l'est-elle pas ? A chaque minute, dans la même journée, elle est déjà différente... Bisous et plein de câlins à ton royal Micio !
RépondreSupprimer... hi, hi, merveilleuX !!!
RépondreSupprimerTiens mon Petit Colibri est passée par là !
RépondreSupprimerje suis heureuse de ta visite, contente que la photo de mon Angelo, qui date un peu, te plaise. Comme tu l'as pensé les photos qu'il faisait à cette époque étaient en prévision d'un futur tableau. Tous n'ont pas été faits, son pinceau est parti vers d'autres sujets, dommage pour moi !!!
Bisous à toi et de gros câlins à mon Zeb préféré, sans oublier la douce Chipie.