" Cette heure s'ajoute-t-elle pas au précieux trésor des heures enfuies ?
Oh ! Venise l'inépuisable, Merci "
Henri de Régnier, Venise retrouvée
Si nous reprenions notre balade matinale, là où nous l'avions laissée.
Tout en longeant le rio de le Gorne, le brouillard qui envahissait les calli, jusqu'à présent, semble se dissiper peu à peu. Serait-ce les hauts murs de l'arsenal vecchio qui empêche la brume de s'infiltrer en contrebas et qui donnent cette belle lumière rosée ?
Je lève les yeux, espérant apercevoir un rayon de soleil et je ne vois que ce ciel opaque et bas, sans lueur.
Le campiello accentue la douceur et l'harmonie, donnant à Venise, un teint " bonne mine "
malgré son grand âge et, à l'écart des palais et de la foule, une allure de petit village !
Tout est calme, deux pigeons se font la cour, lieu idéal pour flâner un peu....