©Catherine Hédouin
...Vous souviendrez-vous de ces brouillards, les uns si roses, si pénétrés de soleil invisible, les autres si lourds en leurs cendres humides où disparaissaient palais et canaux et où Venise n'était plus qu'une étendue d vapeurs muettes ?
Henri de Régnier, l'Altana, d'un carnet, octobre-novembre 1907
...Vous souviendrez-vous de ces brouillards, les uns si roses, si pénétrés de soleil invisible, les autres si lourds en leurs cendres humides où disparaissaient palais et canaux et où Venise n'était plus qu'une étendue d vapeurs muettes ?
Henri de Régnier, l'Altana, d'un carnet, octobre-novembre 1907
Bravo Catherine pour cette photo, cet homme a l'air de marcher sur l'eau dans un univers sans repères et sa détermination est touchante.
RépondreSupprimerDanielle tu nous entraînes dans une Venise où le mystère s'épaissit.
Bonne journée
Il aurait bien de la chance et j'en doute
RépondreSupprimerS'il pouvait voir cette photo il aurait effectivement l'impression qu'il a été seul un moment,que Venise n'appartenait qu'à lui.
Celui-ci devait être de cendres humides
Bonne journée
Les moments de brume intense à Venise sont toujours des moments magiques. Je me souviens d'une fois où je suivais une personne qui subitement a tourné dans une calle, lorsque je suis arrivée à la hauteur de sa bifurcation, elle avait totalement disparu, le brouillard était encore plus dense. Les bruits sont dans de l'ouate, c'est un peu comme si nous étions dans des nuages.
RépondreSupprimerFrançoise je pense que ces Vénitiens ont des yeux de lynx, nous dans une telle purée de pois, on est bien capable de ne plus voir la fin de piazzetta et tomber dans l'eau ...
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