Journée éteinte. Les maisons, sans le ciment de la lumière, toutes disloquées : volets de travers, pierres branlantes, briques disjointes, fenêtres éparses.
Le gris du ciel, ayant résorbé toute surface dans la même absence de couleur, il ne reste plus que le blanc des pierres d'Istrie qui, en barres irrégulières, étayent les fenêtres, les murs.
C'est comme le squelette d'une vie mise à nu sans l'étincellement des jours ; c'est beau et laid, douloureux en quelque sorte : désarmé. [Liliana Magrini - Carnet vénitien]
Surtout douloureux je crois...
RépondreSupprimerEncore une superbe phrase de Liliane Magrini...
Bisous, Danielle.
Quand on soulève le voile d'un pont tout peut arriver à Venise, l'aile de la mélancolie peut se poser dans votre œil par surprise !
RépondreSupprimerbisous Danielle.
Venise pluvieuse peut aussi être très colorée...et joyeuse sous l'averse! Venise pluvieuse crée des rencontres, ouvre des perspectives différentes.
RépondreSupprimerAnne
L'humeur du moment Norma, m'a poussée vers le choix de cette photo un peu triste, je crois que tu l'avais compris. Le Monsieur semble lui aussi "désarmé"...et je pense que ce cliché est tout à la fois beau et laid, mais il m'a plu !!!
RépondreSupprimerbisous
Tu as trouvé exactement les mots (ou les maux) pour traduire ce moment et le lieu Marisol...
RépondreSupprimerMélancolie aujourd'hui, mais pas au moment de la photo !!!
bisous
Bien sûr Anne, certaines de mes promenades de mai (où malheuruesement j'ai eu beaucoup de pluie)ont été merveilleuses et riches en découvertes aussi, une autre lumière, il suffit de tirer partie de tout !
RépondreSupprimerbonne soirée
Danielle