©VenetiaMicio
Pourtant, tout le monde sait bien qu'il suffit d'un coup de vent qui débarbouille l'air et verdit la lagune, d'un carillon qui soudain ricoche sur l'eau du canal, du sourire d'une petite fille qui saute à la corde, pour que des endroits célèbres de Venise retrouvent leur jeunesse, leur fraîcheur, leur naturel. Mais il faut un petit choc, quelque chose qui brise le ronronnement séculaire d'une beauté si sûre d'elle-même, qui fasse craquer le cadre trop monotone de la carte postale. Il suffit d'un peu de fantaisie et d'enthousiasme, d'un rien de mélancolie ou de gaieté qui, tout à coup, vous arrache à la facilité et brise la glace des habitudes de vision...
Claude Roy, journal des voyages -Venise entre les lignes
J'aime beaucoup l'observation très juste de Claude Roy. Il décrit cette Venise vivante que nous aimons tous.
RépondreSupprimerAnne
Moi aussi, je trouve ces mots très justes.
RépondreSupprimer"Venise retrouvée" ou "Venise à retrouver", mais quand, ma Dany ?
Pas de voyage prévu pour l'instant...
En attendant, très belle soirée à la maison et bisous.
Norma
Tu nous prouves par tes billets quotidiens combien de points de vue différents nous offre cette ville caméléon qui s'est choisie le ciel et l'eau comme aires de vie. Ce pont aux arabesques savantes cerne comme un diadème ce paisible canal.
RépondreSupprimerBonne soirée.
Anne, Il est appelé "l'habitué" dans ce passage ...et lui dit "la ville qu'on habite longtemps à l'air qu'on respire". Venise est pour lui si familière que mille détails, avoue-t-il, lui en sont devenus inconscients.
RépondreSupprimerSerait-elle devenue pour nous la même ?
Bonne soirée
Les deux termes me conviennent parfaitement...
RépondreSupprimerDans l'attente de la retrouver pour tous ceux qui l'aiment comme nous !
bisous et bonne soirée
Et comme j'aimerais emprunter ce joli pont aux arabesques savantes,pour la retrouver...
RépondreSupprimerbisous Marisol