©VenetiaMicio
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Par une matinée pareille, il est beau d'aller au quartier qui entoure la Madonna dell'Orto, non cette fois pour y revoir l'église, mais pour parcourir ses grandes fondamente au soleil. Appuyées aux balustrades sèchent des planches de sandoli auprès des grandes rames usées et presque coniques des peate, polies en haut par le frottement de la main.
Par une matinée pareille, il est beau d'aller au quartier qui entoure la Madonna dell'Orto, non cette fois pour y revoir l'église, mais pour parcourir ses grandes fondamente au soleil. Appuyées aux balustrades sèchent des planches de sandoli auprès des grandes rames usées et presque coniques des peate, polies en haut par le frottement de la main.
C'est le seul quartier de Venise auquel on accède par une sorte de "porte" : par les jours de l'arcade et au-dessus du mur ébréché, un ciel clair comme le ciel du large. En approchant, on entend le bruissement du vent du nord sur la Sacca della Misericordia, où l'eau coule vive et fraîche comme dans un petit port sur la lagune.
Liliana Magrini, Carnet Vénitien.
Toc, toc, il y a quelqu'un? C'est moi, je viens prendre une tasse de café italien...
RépondreSupprimerBisous et très belle soirée
Qual'è questa fondamenta? Ah le bleu de Venise! Il éclate littéralement !
RépondreSupprimerBuona serata Daniella
J'adore...
RépondreSupprimerUn grand merci, Danielle, bisous.
Norma
Des heurts colorés presques agressifs à des fondus d'ombres ou de lumières tout en douceur c'est telle que se révèle notre Venise, changeante, polymorphe, éternelle - pour notre plus grand bonheur- vassale de la mer, du soleil , des nuages...
RépondreSupprimerChaque ordre de la nature l'habille d'un vêtement nouveau.
Plein de contrastes,dans ces photos,comme dans cette ville du reste
RépondreSupprimerDes endroits quelconques et à deux pas l'émerveillement
Bonne journée
Bien sûr Kenza, je suis là...même si tu peux penser que je suis là-haut !
RépondreSupprimerbisous
Martine, ce sont les images d'une promenade de novembre 2009, autour des rii della Sensa et de la Madonna dell'Orto. Ensuite tu te perds vers S'Alvise et si tu ne reviens pas sur tes pas, obligatoirement tu traverseras un quartier modeste et dans la brume tu auras un vaporetto pour te ramener vers le canale delle Fondamenta Nuove car il n'y a plus de quais pour longer cette lagune...
RépondreSupprimerTu viens, partante pour cette petite balade ?
Norma, j'ai pensé à toi, il y en a d'autres, finalement en regardant du coin de la lorgnette, il y a beaucoup de bleus....
RépondreSupprimerbisous
Marie, merci pour cette petite visite.
RépondreSupprimerAujourd'hui jeudi ce sont tes yeux qui regardent Venise pour nous et tes mots qui accompagnent le billet.
bisous
Effectivement Françoise, tes mots sont justes, ces petits coins de Cannaregio où l'on se balade en solitaire, m'émerveillent toujours.Des sujets à peindre et à photographier te sollicitent sans cesse !
RépondreSupprimerbisous
Comme Norma les bleus m'éblouissent et Venise,la généreuse aime en badigeonner de superbes comme autant de points d'orgue dans son labyrinthe.
RépondreSupprimerBisous.
Marisol, je me suis aperçue dernièrement en regardant mes photos, que le bleu prime souvent.
RépondreSupprimerLes bâches qui recouvrent les barques de tous genres, les gondoles, etc.. Palina, bricola et dama ...
Pourquoi la plus modeste des portes, dans un coin perdu de Venise, s'ornerait-elle pas de ce joli bleu elle aussi ?
Bisous