Nous serpentons dans les méandres du Grand Canal où l'eau brassée capte par lambeaux les façades. La pierre ondoie, se déchire, se recompose, et dans l'air prolonge la mouvance que lui imprime la masse liquide. Comment se détacher d'une chaîne dont les maillons sont des siècles en forme de demeures, maisons, palais ; où les styles, de Byzance au baroque, s'engendrent, se mêlent, s'accordent, se juxtaposent ? Comme le fil unit les perles du collier, ainsi le canal par son cours joint les âges, ménage sur chaque rive trop de surprises pour que l'oeil puisse jamais les épuiser.
Robert Marteau, Venise en miroir, 1987.
©Venise au fil des Mots
La brume adoucit les couleurs et l'orange du bateau des "vigili del fuoco" réveille Venise qui semble un peu endormie...Superbe!
RépondreSupprimerAnne
J'aime beaucoup cette image du Canal Grande tel un magnifique collier. Venise ne cesse d'inspirer.
RépondreSupprimerBisous
J'aime beaucoup cette photo qui, comme celle d'hier, me rappelle mon trop bref séjour vénitien : même ambiance ouatée de couleurs un peu fondues, c'était sublime...
RépondreSupprimerBises, Danielle.
Norma
C'est vrai que l'oeil n'en finit pas de découvrir des palazzi d'architectures diverses tout au long du canal grande! De jour comme de nuit!!!
RépondreSupprimerEt quand il y a de la brume????
A bientôt
Anne, Les premières images de Laetitia, la découverte d'un premier matin sur le Grand Canal où les yeux ne savent plus où se porter...
RépondreSupprimerMarisol, un collier si précieux, où chaque perle est unique !
RépondreSupprimerBisous
Norma, si tu savais comme cette lumière et cette atmosphère me manquent en ce moment, des moments pleins de nostalgie...
RépondreSupprimerbises
Martine, et la brume rend ces moments magiques, en plus quand ce regard-là (celui de Laetitia)est le premier posé sur la Belle. Mais je suis d'accord avec toi, tout est beau, de jour, de nuit, un rayon de soleil qui passe à travers le brouillard !
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