Nous passons le Rialto et filons vers le Cannaregio...Déjà, le temps se gâte et la pluie nous surprend dès la Salizada S'Canzian. Un pluie battante nous oblige à nous équiper différemment lorsque nous traversons le Campo S.Maria Nova. Dommage pour l'arrêt librairie-banc et petit bonheur du campo que j'aime effectuer à chacune de mes visites. Nous nous réfugions sur le sotoportego del Magazen et ensuite sous celui de Widmann...d'où cette photo, à la lumière bizarre, vous avez vu la couleur de l'eau, laiteuse comme une opaline. Quelques photos, le ciel s'assombrit encore, mes images sont tristes !
Nous arrivons à nous réfugier sous l'abri des demeures du campielo de la Madona et nous ne pouvons plus bouger...le temps passe, j'abandonne ma petite famille un petit moment et pars seule à travers les ruelles, il pleut toujours mais j'ai un peu de lumière douce. Après avoir traversé le Campielo de la Pietà, voici la calle de l' Acquavita et son petit pont... J'aurais rêvé d'un beau soleil pour obtenir des ombres et lumières, le reflet sur les dalles donne un autre cachet à mon image. Je cherche un nom qui me plaît ....Tiziano, et revenant sur mes pas je trouve le campo dei Tiziano, quelques photos sous mon parapluie.
De la couleur pour la Corte Maffioletti....drôle de nom, il faudra que je fasse des recherches. Maintenant il est grand temps que je retouve les miens qui m'attendent sagement sur le campo de la Madona. Nous décidons qu'il faut affronter les gouttes et repartons vers le pont Giustinian, un des tableaux d'Angelo que j'aime par-dessus tout, j'ai même essayé de le racheter, pour vous dire, j'envie l'heureux propriétaire !
Enfin la pluie s'est arrêtée un peu et malgré la grisaille, nous poursuivons notre balade par la fondamenta Zen. Depuis le pont S.Catèrina, j'aperçois ces petits angelots qui semblent surveiller les passants de la Calle Zarnadi....J'ai pensé à Kenza de Thé au Jasmin, elle qui aime tant les anges !
Comme vous le voyez le ciel est sans teinte, mais heureusement que les briques sont là pour donner de la chaleur aux rii S.Caterina et de la Rachete, la verdure luxuriante et les barques rouges complètent harmonieusement cet endroit charmant....
Alors c'est à ce moment là, que je pénètre dans une autre histoire....et je vous dévoilerai dans un autre billet une image fleurie de l'endroit où *Giovanni épuisé et au désespoir, se laissa tomber sur le sol de la corte Lovo....pour toi Marisol ! (* le couple inconnu).
Vous aimez les couleurs et cette journée pluvieuse qui a verni les cours et opalisé l'eau offre de nouveaux tons de douceur.
RépondreSupprimerAnne
J'aime beaucoup tes images de Venise sous la pluie, ce côté argenté des pavés mouillés qui met en évidence les roses, c'est vraiment très beau, pas du tout triste, une autre Venise que nous connaissons bien aussi, des souvenirs de certains séjours particulièrement pluvieux...
RépondreSupprimerMerci à toi, Danielle et très bonne soirée.
Norma
Anne, je n'avais jamais vu cette couleur des rii, laiteuse, si pâle, alors que le ciel était si sombre à ce moment-là...J'avoue préférer la couleur turquoise de l'hiver. Mais heureusement qu'il y avait tous ces verts tendres, sans glycines, qui s'harmonisaient si bien avec les couleurs chaudes de briques.
RépondreSupprimerBonne journée
Danielle
Norma, je retrouve ton oeil d'artiste et ta passion pour les couleurs de la vie...
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, Venise n'est jamais triste, elle offre sa beauté de différentes manières, c'est tout, à nous de la saisir !
bisous
Danielle
Vraiment il va falloir que je me plonge dans mes photos je reconnais plein d'endroits et génial tu me les expliques
RépondreSupprimerC'est amusant de prendre les photos sous les ponts,tu ne trouves pas?
D'accord cela fait un peu mal au cou
J'espère que encouragée par Marisol et moi-même tu vas continuer à griffer ces pages de ta plume
Bises bonne journée
Au fait Pierre est venu dîner appel à 21h.
Qu'est ce que je te disais?
Ma Françoise, je suis contente que mes photos te donnent de belles réminiscences, tu vois que nous pouvons partir toutes les deux, Paris ou Venise, aucune importance, ce sera le bonheur !
RépondreSupprimerJe vais essayer de me "donner la peine"...
J'espère que ton petit(grand) est resté un petit moment avec toi pour te faire passer une bonne soirée.
bises, je sais que tu vas passer une bonne journée aujourd'hui
Danielle
Merci Danielle d'inclure dans tes promenades pleines de charme celles de mes personnages. Comme Françoise et bien d'autres je trouve que tes commentaires sont précis chaleureux et pétillants.
RépondreSupprimerMarisol
la pluie magnifie tout finalement!Comme un glacis...
RépondreSupprimerMarisol,... à suivre les petits instants où je me suis retrouvée forcément dans une de tes histoires !
RépondreSupprimerbisous
Danielle
Tout à fait d'accord avec toi, Gwendoline, comme en peinture, ce qui est le plus dur à rendre bien sûr !
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