samedi 24 juillet 2010

UNE LUMIERE DANS LA NUIT

Avec l'agrément de Marie et surtout grâce sa gentillesse,
nous allons pénêter dans son univers, plein de charme où elle sait si bien suprendre des moments de la vie quotidienne à Venise.
©Marie Daynié-autour de moi et ailleurs.Mars2010
Il suffit d'une lampe de chantier...pour qu'un rio s'embrasse près de l'Arsenale.

Il règne dans cette photo une atmosphère particulière , elle nous raconte déjà une petite histoire....

6 commentaires:

  1. Début d'une histoire...sans fin

    " Cette journée abominable était enfin terminée. C'est fourbue qu'elle avait fait le chemin de retour de tous les jours, le long des calli tant parcourus depuis si longtemps que sans le regard elle aura pu arriver enfin chez elle. Elle avait été invitée ce soir chez des amis, d'excellents copains, qui lui avaient promis une douce façon de finir la journée; elle n'avait rien à organiser, s'installer, les pieds sous la table, on la servirait, et en toute quiétude, sans plus de soucis, elle n'aurait qu'à se laisser aller.
    Oui, c'est certain, cela aurait été appréciable, mais elle avait une telle envie de se retrouver seule, de ne plus parler, de ne plus penser, prendre un bain délicieux , siroter un campari, une petite tranche de salami, tout en observant le doux balancement des quelques bateaux amarrés sous sa fenêtre, avec ce reflet moiré de rouge qui la ferait rêver comme d'habitude et la libèrerait de ce fardeau.
    Se couler enfin dans les draps frais du lit confortable, et dormir, dormir.
    Elle avait invoqué un quelconque rendez-vous de travail à Mestre, important, pour clore une affaire urgente, le lendemain, signature de contrat et tout et tout, impossible ce soir, une autre fois, ne vous vexez pas, mais je ne peux faire autrement...le patron...
    Un petit mensonge pour ne pas les blesser;ils avaient tellement envie de la cocooner, ils connaissaient ses soucis au boulot, oui, mais elle avait tant besoin de retrouver la solitude, chez elle, dans son appartement.De tirer la porte, de s'isoler, d'oublier.
    Et voilà qu'il y avait cette photo prise par je ne sais qui, indiquant bien qu'elle était rentrée ce soir là à son domicile, l'heure et le jour était indiquée sur le document numérique...Mais oui, on me voit, cette forme un peu masculine due à ce sinistre costume dont je suis affublée pour le bureau, avec la pochette blanche dans laquelle il y avait les achats de ma future tenue de soirée. C'est bien la porte de mon petit immeuble, et puis il y a le bateau de Carlo, ils le connaissent bien..."
    ................................................
    L'imaginaire peut partir au quart de tour...c'est bien ce que nous fait comprendre Danielle avec cette magnifique vue nocturne.
    Bonne soirée!

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  2. Venise, la ... rouge ! Cet éclairage rappelle les tragédies nocturnes, mais aussi la somptuosité des nuits de fête. La porte de l'imaginaire s'entrouve. Merci !

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  3. Qu'attendons nous d'une photo ? La mémoire d'un instant fugace, que nous souhaitons conserver.
    Tatiana à 5 ans m'a dit : ce matin à l'école c'était si beau que j'ai bien regardé pour ne pas oublier.
    Bon dimanche.

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  4. Merci Martine pour ce joli petit texte et d'être "entrée" dans la magnifique photo de Marie, pour notre plaisir et d'avoir imaginé cette vie derrière les fenêtres allumées...
    Bon dimanche
    Danielle

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  5. Merci Gine pour la visite et l'inscription...
    Heureuse que la petite porte de Venise la magique s'entrouve et que ce que vous venez de découvrir vous fasse rêver !
    à bientôt

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  6. Merci Evelyne pour ce gentil commentaire et je trouve les mots de Tatiana si émouvants qu'ils feront l'introduction de mon prochain billet.
    Bise
    Danielle

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