... Quête, et enquête ~ palimpseste des pas de ceux qui nous ont précédés et nous aident
à poursuivre notre chemin.
Pour déchiffrer le Grand Livre des Signes qu'est Venise, le voyageur a besoin de guides et avance dans la complicité secrète d'une écoute. Cette impression d'être conduit par l'indice d'un sourire, d'un récit, d'une chanson par la mémoire vivace d'un poète, d'un peintre, d'un musicien, " comme s'il fallait être introduit, invité par quelqu'un d'autre ", un ami qui nous aurait devancé et dont nous savons qu'il rejoint à travers le temps notre ombre, notre passage. D'où cette étrange sensation de toujours revenir sur les traces d'un autre...
Bernard Neau, Venise Miroir des Signes
Le premier matin...
puis un autre jour dans l'après-midi ...
Dans un précédent billet, (clic) nous avions profité de la douceur matinale du campo S.Margarita, pendant que je prenais un autre cappucino et que nous admirions les fleurs...
Il fallait que je trouve un endroit que je ne connaissais pas encore proche du campo et de l'église San Pantalon !
J'étais tombée sous le charme d'une photo de Jean-Michel Berts, qui d'ailleurs est toujours en lien sur le côté gauche du blog.
J'avais situé le lieu, sans doute autour de l'Università de la Ca'Foscari, vu l'inscription au-dessus du portail, l'image du photographe n'étant pas légendée. À l'aide de mon compte-fils, j'avais examiné le numéro inscrit sur la colonne et à l'aide du " Calli, Campielli e Canali ", j'avais découvert la rue, donc il ne me restait plus
qu'à faire une petite balade dans le coin.
Malheureusement ce matin-là, la porte était close, je me promis donc d'y retourner une autre fois,
en passant dans le quartier.
Quelques jours plus tard, je suis revenue faire un tour, même paysage, j'essaie de voir par la calle de la Saoneria, voisine et parallèle si je peux trouver une autre entrée. En voilà une, mais il n'est pas possible d'y pénétrer il y a des travaux, dommage !
Derrière la porte, il y a un petit jardin celui du Palazzo Dolfin qui rejoint le bord du rio de la Ca'Foscari.
Et bien ce sera pour une prochaine fois ...
Andiamo, un petit tour chez ma copine Danielle (clic) qui est venue me rejoindre pour vous montrer ce qui se passe derrière la porte....!!!
Il semblerait que les bananiers et les bambous soient disparus...il faudra aller vérifier....j'ai mis un lien aussi...:-)
RépondreSupprimerJe dois avoir la photo de cette porte quelque part dans mes fichiers... Je ne l'ai évidemment pas franchie, ni vu le jardin, mais je l'aime bien!
RépondreSupprimerCe jardin est bien gardé: une élégante grille, une porte austère, un mascaron sévère, une statue, au déhanché gracieux, dont l'absence de tête renforce le mystère, voilà tout le charme de ces lieux lourds de leur passé et le foisonnement vert révélée par l'autre Danielle nous porte vers d'autres imaginaires.
RépondreSupprimerBisous.
Génial le compte fils!!
RépondreSupprimerJ'avais pu pousser la porte il y a quelques années avec une amie
Mais à l'époque je n'avais qu'un appareil photo compact et mes photos pas réussies du tout
Je t'embrasse
Bonne journée
Merci Danielle de m'avoir suivie et d'avoir surtout poussé la porte...
RépondreSupprimerAllons bon, les bananiers et les bambous ont disparu, alors on va y retourner pour vérifier !
bisous
Gine, j'aimerais bien voir ton image tu sais que j'aime bien ton coup d'oeil !
RépondreSupprimerMarisol, un joli lieu faisant partie de l'université de la Ca'Foscari où l'on peut prendre l'air frais avec un livre...
RépondreSupprimerbises
Françoise, le compte-fils je connais cette petite loupe depuis que je connais Ange = 50 ans ! Il en a toujours une dans son atelier, pratique pour retirer une épine dans le doigt !!!
RépondreSupprimerLa deuxième fois que je suis passée pour la porte j'étais accompagnée de ton amie.
Je t'embrasse
Danielle