" Je me suis intéressé à quantité de choses, mais mon véritable métier reste celui de peintre."
C'est ainsi que Mariano Fortuny y Madrazo, trait d'union génial et éclectique entre la culture et le goût du XIXe siècle et la modernité du XXe, résume tout le sens de son expérience éclectique.
Iverno a Palazzo Fortuny
FORTUNY et WAGNER
Wagnérisme. Les arts visuels en Italie
du 8/12/12 au 8/4/2013
À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Richard Wagner
( Leipzig 1813 - Venise 1883 )
au Museo Fortuny a Palazzo Pesaro degli Orfei,
VENEZIA
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" Je ne songeais plus qu'à Wagner. L'électricité cessa, pendant quelque temps,
d'absorber toutes mes pensées. Tout était tourné vers les scènes et la décoration."
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Mariano Fortuny a été grandement influencé par la personnalité de Richard Wagner qui, à son tour, a eu une relation très intense avec la ville et a passé de longues périodes de sa vie.
Mariano Fortuny a joué un rôle clé car il est l'auteur d'un cycle wagnérien avec 46 tableaux (tous appartiennent au musée) et nombreuses gravures, l'ensemble du cycle est exposé ici pour la première fois.
Cette exposition est le fruit d'une longue recherche sur l'influence iconographique et esthétique de Richard Wagner et le "wagnérisme" sur les arts visuels en Italie entre la fin du 19e siècle et les premières décennies du 20e siècle.
Le wagnérisme est une manière culturelle authentique qui dans ses diverses expressions (littéraire, musicale et peinture) ont bénéficié d'une large diffusion. Mariano Fortuny a été l'un des principaux protagonistes dans ce domaine.
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Depuis ma tendre enfance, je déteste les dimanches !
J'ai cherché et je crois que j'ai trouvé, mais là n'est pas le but de ce billet. Quand je suis chez moi, je reste tranquille et je m'occupe parfaitement. Mais j'ai remarqué depuis plusieurs années que les dimanches à Venise n'échappent pas à cette morosité qui m'envahit automatiquement.
Aussi cette fois-ci, j'ai décidé que celui-là serait formidable. Dès le samedi soir j'avais planifié une visite pour le Palazzo Fortuny où je n'étais plus retournée depuis longtemps. La perspective de flâner dans l'univers de cet artiste fabuleux me réjouissait déjà !
Un dimanche triste, gris, hivernal et presque pluvieux, vite direction Campiello S.Beneto, nous allons nous en mettre plein les mirettes ! J'ai caché mon appareil photo sous mon manteau, si tout va bien je vous en fais profiter, il faut que je me fasse plaisir aussi, rappelez vous c'est dimanche !!!
Moments exceptionnels,les prises de vue sont superbes...
RépondreSupprimerC'est bien d'avoir un grand manteau!!!
Bonnes fin de fêtes, c'est lundi soir
M de Sclos
J'ai beaucoup regretté de ne pas être allée voir cette expo grâce à toi c'est réparé
RépondreSupprimerConnais-tu le livre de Michel Mohrt Les dimanches de Venise?
Ton sujet m'y fait penser
je t'embrasse
Des dimanches comme celui_là j'en veux bien toute l'année !!!
RépondreSupprimerBonne soirée
Bises
Magnifique ! Un grand merci pour le partage. Bonne semaine.
RépondreSupprimerAh Fortuny!!! j'adore!!!
RépondreSupprimerSuite à une exposition faite sur son influence sur le travail d'Isabelle de Borghrave, j'avais fait un article sur sa vie cf: http://lembellie-bruxelles.blogspot.com/2012/11/mariano-fortuny-une-fortune-de-talents.html
Si je pouvais possèder une de ses lampes...!!!
Donc Danielle, si tu as encore mon mari en ligne, glisse lui un petit message subliminal sur ces sublimes lampes... ou de m'emmener à Venise... je t'embrasse, merci pour ce voyage une fois de plus!Joëlle
Ps: suite à un petit souci de santé, nous partons jeudi en Normandie avec des violettes!
re-biz.
C'est une découverte pour moi! Je ne m'ennuie pourtant jamais le dimanche - un jour où je fais quelque chose de différent, quoi qu'il arrive!
RépondreSupprimerMerci pour ce beau billet!
Sublime !
RépondreSupprimeramitiés de Fine.
Martine, effectivement surtout quand c'est défendu, habillée en sombre, l'appareil petit et noir lui aussi, surtout pas de flash que je n'utilise jamais, ni vu, ni connu, le seul problème c'est qu'il faut faire
RépondreSupprimervite ! Dommage pour les lampes sublimes que j'adore, les images sont pour la corbeille !
Coucou Françoise, justement j'ai pensé à toi lors de ma visite, tu avais fait de si jolies photos, il y a deux ans je crois...
RépondreSupprimerJe suis heureuse de partager ce billet et le suivant avec toi.
Oui j'ai le livre de Michel Mohrt, mais lui je pense qu'il les aimait ses dimanches à Venise !
Grâce à ce lieu, et à la suite que j'ai pu composer tranquillement malgré le temps maussade,j'ai passé un dimanche paisible pour une fois !
Je t'embrasse
Martine (Enitram), tu as raison, un comme celui-là de temps en temps c'est pas mal du tout !
RépondreSupprimerJ'ai cherché le pourquoi de cette mélancolie dominicale et je crois que j'ai trouvé la réponse.
bisous
Merci à toi d'être passée ! Heureuse de partager. Bonne semaine
RépondreSupprimerJoëlle, j'avais vu ton billet, d'ailleurs je vais y retourner car il est très beau. J'adore Isabelle de Borghrave depuis longtemps et j'ai "mes carnets de Venise" qu'elle avait dessinés en 2004. Je regrette de ne pas avoir vu son exposition, je crois que c'était en 2008 ?
RépondreSupprimerJ'essaierai de glisser un mot, c'est laquelle que tu préfères ?
Un petit voyage doit être réalisable pour des amoureux du beau comme vous deux, non ?
Bises
Gine,je suppose que la découverte pour toi c'est le palais ?
RépondreSupprimerTu as raison de faire quelque chose de différent et de ne pas t'ennuyer surtout un jour où l'on peut faire ce que l'on veut en principe !
Pour ma part il aurait été stupide de gâcher un jour à Venise, alors du vent la mélancolie !!!
Merci Fine d'être passée
RépondreSupprimerJe suppose le genre d'endroit qui doit te plaire !
Je t'embrasse
Ton billet est magnifique et tous ces décors fleuris pétillent de joie et d'harmonie, tu as du passer un moment délicieux avec une pointe d’adrénaline pour le côté défendu.
RépondreSupprimerBisous.