Quel agréable moment passé dans cette ancienne demeure, mais j'avoue que je n'étais pas très à l'aise en faisant ces quelques clichés à la dérobée. À chaque clic, j'avais l'impression que j'allais me faire prendre en flagrant délit ! Heureusement pour moi, les visiteurs et les groupes commençaient à prendre possession des salons du piano nobile, et les gardiens (assez nombreux) ne pouvaient pas surveiller tout ce petit monde.
Aucun moyen de faire un réglage adapté à l'ambiance merveilleuse du lieu, c'est donc furtivement et mine de rien que j'ai pris ces quelques images...
En empruntant le petit escalier pour atteindre le secondo piano et le terzio où se déroulait une exposition : Mirco Marchelli, j'ai pu à ma guise prendre ces quelques vues sur les toits et ces fabuleuses cheminées de Venise. Les quelques vues sur la corte que l'on peut apercevoir que du balcon-galerie du piano nobile, car le palais est en cours de restauration et se dissimule à nouveau sous les bâches et les échafaudages.
L'envie irrésistible (j'aime bien lorsque j'ai le coeur qui bat un peu plus vite et les interdits, c'est mon mauvais gémeaux qui parle) donc l'envie de refaire quelques clics en redescendant, et de saisir l'éclairage unique des lampes Fortuny, de Concubine, de Scudo Saraceno, du Bouclier sarrasin, de Shéhérazade qui diffusent les ors vénitiens, les ors de
" Il Mago degli Orfei " !
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Certaines ambiances ont échappé à l'objectif mais sont restées dans mon esprit, j'ai pu les reconstituer grâce à quelques images prises sur le site du musée lors de l'exposition de l'artiste Mirco Marchelli.
©palazzoFortuny
et quelques souvenirs ...
Mariano Fortuny petit livre où l'on peut découvrir ses magnifiques photographies*,
le guide Kira du Museo complet et intéressant,
quelques cartes postales, dépliant et carton exposition,
et mon vieux flacon au pigment bleu qui ne quitte jamais mon bureau ...
* petit passage :
En outre, dès le début, il est un adepte de l'appareil-photo Kodak Panoram N°4 qui vient de naître ; il l'utilise aussi bien en tant que complément de son travail de peintre, qu'en guise de moyen d'expression autonome. L'appareil-photo Kodak est né en 1896 et, au tout début du siècle nouveau, Fortuny n'en est pas seulement l'un des premiers possesseurs, mais aussi et surtout, un ingénieux utilisateur. L'objectif qui permet de prendre des photos grands-angles à ample rayon est, dans les mains d'un artiste qui connaît bien l'histoire du paysage, une manière de renouveler le genre avec un oeil et un regard nouveau.
Mariano Fortuny Flaminio Gualdoni©SkiraMiniARTbooks
Bravo Danielle, tes photos sont très belles, ce que je trouve bête d'empêcher les gens de prendre des photos sans fash... Comme à Accademia où on ne peut plus le faire non plus car le premier fifre du musée en a décidé ainsi...
RépondreSupprimerBises à la clandestine.
Un bien joli reportage comme on sait les apprécier.
RépondreSupprimerMalgré les interdits cela fait connaitre le lieu aux passionnés de la Sérénissime et donne envie de s'y rendre... lorsqu'il est ouvert.
Vous devez connaitre également le livre "Fortuny à Venise" de Xavier Barral i Altet: c'est Marjolaine qui me l'avait conseillé!
M de Sclos
J'ai bien aimé me promener avec toi dans cette belle demeure... Très intéressant puisque je ne la connaissais pas du tout : merci!
RépondreSupprimerDes photos de cheminées superbes et un parcours sur la pointe des pieds de l'interdit donnent à ce billet un très grand charme. BISOUS.
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