... Vous souviendrez-vous de ces brouillards, les uns si roses, si pénétrés de soleil invisible, les autres si lourds en leurs cendres humides où disparaissaient palais et canaux et à Venise n'était plus qu'une étendue de vapeurs muettes ? ( D'un carnet, Henri de Régnier, l'Altana )
Le brouillard s'infiltre par nuées dans les rii, et lorsque je traverse le ponte de l'Ospealeto, je peux encore apercevoir son voisin le ponte dei Conzafelzi, mais plus loin le mur opaque et cotonneux de Caigo bouche l'horizon.
Le long du rio de S.Giovanni Laterano, quelques vieilles portes d'eau attirent le regard mais la brume se faufile sous leur porche et laisse apparaître leur forme désolée et mystérieuse, sous un voile léger, les couleurs s'estompent et deviennent plus douces .
magnifique...j adore cette promenade "nella nebbia"...
RépondreSupprimerciaoooooooo
Une atmosphère spéciale... la première photo me fait penser à cette phrase de la chanson de Brel :
RépondreSupprimerAvec un ciel si bas, qu'un canal s'est perdu...
Très belles photos, comme d'habitude! Merci pour l'émotion.
Wow, j'aime, j'adooore le brouillard sur la Sérénissime, ils vont bien ensemble ces deux là ! C'est une féerie...
RépondreSupprimerTes photos font vraiment rêver, merci Danielle
Bisous
Le brouillard ajoute une note mystérieuse à la beauté naturellement évanescente des paysages vénitiens. La porte d'eau en lattes de bois est d'un graphisme superbe que le brouillard, touche après touche, efface doucement.
RépondreSupprimerBisous.
Stephanie, heureuse que cette promenade te plaise, on va continuer avec toutes les photos de la journée...
RépondreSupprimerciao
Gine, merci pour la phrase de Brel qui lui va comme un gant, effectivement le canal s'est perdu au loin juste après le pont...
RépondreSupprimerMerci à toi pour ta fidélité !
bises
Nath, oui c'est vrai c'est toujours magique d'être dans le brouillard vénitien, on est presque toujours surpris(se) lorsque quelque chose apparaît subitement alors qu'on est nulle part !
RépondreSupprimerbisous
Marisol, la lumière changeait tout le temps, parfois les nappes de brume s'évaporaient et subitement le brouillard revenait encore plus dense. Les façades se trouvant de l'autre côté du rio n'étaient presque plus visibles...
RépondreSupprimerMais quelle atmosphère !
bisous