Les quartiers de Venise ont des allures d'éternels dimanches. Perçant la brume, le soleil s'infiltre dans les alvéoles poussiéreuses - paradis des araignées qu'anime le claquement d'ailes des pigeons - et ravive les couleurs des maisons, des bateaux [...]
[...] Il suit le filet des ruelles sombres et étroites, débouche enfin sur de l'air, de la lumière : une place, un quai, un pont. Vanteaux branlants de maisons voûtées, volets clos, battants entrouverts de dépôts à l'abandon - dans le tissu de l'abandon, béances et fermetures sont de douces ponctuations, et cette pulsation du paysage s'étend circulairement le long de la forme vide et accomplie d'une ville appelée Venise.
Bernard Neau, Venise Miroir des Signes
Un moment le regard a besoin de se reposer et de retrouver l'ombre, j'abandonne un moment les reflets et le miroir envoûtant de l'eau de ses rii.
Rien que le silence, la quiétude magique et secrète de cette petite cour où j'apprécie les petits détails des pots bien rangés et des plantes hivernales qui attendent bien sagement le printemps tout proche, bientôt il y aura des fleurs partout !
Très belle pause littéraire et photographique, qui suspend le temps jusqu'au refleurissement printanier de ces pots empilés et alignés. Merci beaucoup
RépondreSupprimerNous nous sommes donc promenées dans le même quartier, et avec le même soleil !
RépondreSupprimerBisous, Dany, et bon week-end !
magnifique ses couleurs.....et toujours tres sympas les 3 photos cote a cote...!!! bon dimanche!!
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