"Non, je ne m'en irai pas encore ! J'aime cette froide Venise de novembre en sa verrerie toute laiteuse de brume ou toute grésillant de givre. La pluie même ne me chasserait point. Peu importe quel ciel reflète
le miroir clair ou trouble de la lagune ! Et, quand bien même toutes les feuilles du jardin se seraient envolées, ne savez-vous pas qu'elles se changent en ces voiles d'ocre, de pourpre ou de safran qui prolongent sur les eaux comme le souvenir de l'automne ?
Henri de Régnier, Esquisses vénitiennes
du numéro et du quartier dans ces cas là !
Celle-ci est dans San Polo et aboutit au rio de San Stin ... que l'on voit ci-dessous
un peu plus loin une grille sur le rio de la Frescada
Le rio de la Frescada et le ponte de la Scuola
Rio de le Muneghete qui rejoint le rio de San Pantalon
Mes balades arrivent à leur terme, je vais bientôt quitter cette merveilleuse lumière de novembre,
presque hivernale, aux tons si doux et harmonieux qui me charment toujours autant !
Comme à chaque fois, mon humeur devient mélancolique , je sais que dans quelques heures, je partirai.
Pour combien de temps ?
Ne soyons pas d'humeur chagrine, ne gâchons pas ce moment qui s'offre à nous et poursuivons la promenade...
Ne soyons pas d'humeur chagrine, ne gâchons pas ce moment qui s'offre à nous et poursuivons la promenade...
I would love to see Venice one day...with you!
RépondreSupprimerV
Ne pas regretter Venise avant de l'avoir quittée. La nostalgie est parfois dure à chasser...
RépondreSupprimer"...en sa verrerie toute laiteuse de brume " Régnier décrit magnifiquement Venise et j'ai cru que c'était toi qui disais que tu ne voulais pas quitter cette ville adorée.
RépondreSupprimerTes photos, où une vaporeuse chevelure de feuilles blondes enjambe le mur rose, sont superbes.
Bisous.
Une merveille! Ces photos sont paradisiaques, vraiment.
RépondreSupprimerBisous