mercredi 31 mars 2010
VERS LA PORTE DE L'ORIENT...
mardi 30 mars 2010
L'EAU DU CIEL
dimanche 28 mars 2010
PONTE DEL FORMER
samedi 27 mars 2010
RIO ZEN ET FONDAMENTA SANTA CATERINA
C'était un dimanche brumeux , loin des ballades dominicales des Vénitiens, nous découvrions Cannaregio.
Nous avions l'impression d'être seuls, dans un décor de théâtre, dès qu'un léger rayon de soleil percerait l'épaisse brume, tout s'animerait enfin ! Mais le brouillard avait envahi la cité et notre promenade s'est déroulée mystérieuse jusqu'au bout.
Nous longions des calli et des fondamenti, sans croiser une âme. Nous, qui recherchions l'insolite nous étions comblés !
Les sujets se dévoilaient au fur et à mesure, et c'était magique ! Malgré son grand âge, Venise nous offrait encore toutes ces merveilles...Plus loin, nous nous sommes perdus jusqu'à la Fondamenta Nuovo, l'atmosphère ouatée des quais, où surgissaient quelques vaporetti, revenant de S'Michele et nous sortions enfin de notre histoire imaginaire, où nous pensions un instant être les seuls au monde .... Venise©AngeMozziconacci 1980 (huile sur toile)
jeudi 25 mars 2010
RIO SAN LORENZO
mercredi 24 mars 2010
BEAUTE FATALE
mardi 23 mars 2010
POUR ANNALIVIA ET SES CARNETS VENITIENS
lundi 22 mars 2010
LUMIERES D'OR ET D'ARGENT
Cela réduit, cela scintille, cela flamboie, cela s'agite dans un fourmillement lumineux perpétuel....la découpure des édifices semble nager entre deux ciels entre deux mers.
Est-ce l'eau qui reflète le ciel ou le ciel qui reflète l'eau ?
L'oeil hésite et tout se confond dans un éblouissement général."
Théophile Gautier (Italia 1855)
samedi 20 mars 2010
MOMENTS DE REVE
vendredi 19 mars 2010
AU COEUR DE LA VILLE
A chaque fois mon coeur se serre devant cette beauté poigante, j'éprouve à son égard une sorte de frayeur car je sais qu'elle est vulnérable ! Aussi avant de la quitter, je demande à mes yeux de conserver toutes ces couleurs qui changent et s'inversent perpétuellement, mais qui resteront à tout jamais les siennes.
mardi 16 mars 2010
LA PIERRE ET LES OISEAUX [illustrations]
LA PIERRE ET LES OISEAUX [nouvelle de Marie-Sol MONTES SOLER]
La lagune vue par mes amis Daniela et Luca © e-venise.com
LA PIERRE ET LES OISEAUX
La clarté limpide d'un matin des premiers jours du monde se mirait dans la lagune. La mer et le ciel fêtaient leurs épouisailles. Leurs couleurs translucides se mêlaient avant de tomber dans l'infinie rondeur de l'horizon. Le silence apaisait le cristal de ce monde aquatique. Une forme blanche raya la chair bleue grise du ciel. La Vieille Mère survolait la côte à la recherche de nouveaux lieux de pêche pour les siens. Une grande île à l'étrange forme de poisson attira sa curiosité. Son oeil averti reconnut des terrains gorgés d'eau et de vie frétillante. Elle vira pour se poser. Un rayon de soleil attira son regard sur un espace ovoïde, on aurait dit que le poisson de terre venait d'ouvrir sa paupière. Intriguée elle se dirigea vers cet endroit précis. Un secret de pierre avait été enfoui là. Elle en était sûre. Ses plumes s'étaient redressées dès qu'elle s'était posée. Ce signe ne l'avait jamais trompée auparavant. Elle appela les siens. Ils arrivèrent en masse se posant à leur tour dans un bruissement d'ailes. Le plus dur restait à faire, il fallait entièrement recouvrir la terre concernée n'en laissant aucune aspérité dégagée. Ils s'y mirent avec application, pattes contre pattes, ailes levées. Un busard qui traversait les roselières crut voir vibrer les pétales immaculés d'une fleur géante.Ils sentirent tous ensemble l'appel de la pierre. Il venait de très loin mais il était puissant. Ils restèrent ainsi de longues minutes puis la Vieille Mère donna le signal du départ. Ils s'éparpillèrent en une volée de pépites blanches et furent avalés par le bleu du ciel.
La terre resta seule. La chaleur accumulée par les oiseaux blancs était en elle et la longue mutation s'ébranla. Les plantes qui ondulaient à sa surface l'avaient intégrée dans leur sève et leurs usines à chlorophylle allaient bon train. Dans leurs racines l'onde calorifique avait fait fuir les mandibules des larves d'insectes. Quelque chose d'extraordinaire était en marche. La chaleur poursuivit son chemin et descendit plus bas, beaucoup plus bas. Loin, très loin dans les abysses de la terre se lovait la forme de pierre. Un éclat de chaleur perça sa coque et l'éveilla. Alors dans la pierre s'initia une véritable mutation. Sa chimie interne ouvrit des espaces infinis entre ses planètes cellulaires. En elle tout se mit en mouvement. Ses composantes furent brassées, des univers explosèrent d'autres apparurent la transformant irrémédiablement. Elle ne fut bientôt qu'une masse incandescente qui se mit à trembler. Une force irrésistible l'entraîna. Son ascension fut fulgurante et destructrice. Elle fut violemment expulsée des entrailles de la terre. Elle était là palpitante et brisée. Autour d'elle toute vie gémissait. La chaleur s'était emparée du monde, la vie dut fuir.
L'île continua son histoire avec les hommes. Ils la saisirent à plein bras et la domptèrent avec la foi des vainqueurs. Les oiseaux regardaient de loin les bateaux devenir de plus en plus gros. Des maisons poussaient de partout juchées sur de longues pattes comme les leurs. La pierre appela de nouveau. Les aigrettes survolèrent l'ensemble de la lagune appelant tout leur peuple. Par on ne sait quel prodige tous les humains dormaient lorsque l'immense vol se rapprocha de l'oeil de pierre. Tous sauf un, le plus chétif, Chérubin le petit pêcheur de crabes verts. Il regarda pétrifié l'immense vol d'aigrettes garzettes. Ce qui suivit il n'osa jamais le raconter à personne. Et ce n'est que sur son lit de mort qu'il révéla son secret au prêtre venu pour l'extrême onction. Ce prêtre garda lui-même le secret mais lui aussi à la fin de sa vie s'en libéra. Et c'est ainsi que de siècle en siècle ce secret m'est parvenu et que je vous le livre à mon tour. L'immense vol d'oiseaux immaculés survola l'île Poisson et se posa sur son oeil. Ils entonnèrent aussitôt un chant étrange et puissant tout en martelant le sol de leurs milliers de pattes. Chérubin sentit une première secousse, il était tellement terrorisé qu'il resta là incapable de bouger. Le bruit se fit plus fort et la pierre sortit de terre. Les oiseaux l'entourèrent en battant des ailes. Alors une chose encore plus extraordinaire eut lieu : la pierre se souleva. La bouche de Chérubin s'ouvrait au fur et à mesure que la pierre s'élevait toujours cernée par les oiseaux. On aurait dit un nuage d'ailes magnifique et terrible. Imperceptiblement le nuage d'oiseaux se transforma et prit forme animale. Quatre pattes apparurent, un corps galbé et puissant un longue queue, une tête ébouriffée d'une large crinière. Pour finir le vol des aigrettes façonna deux amples ailes. Lorsque la bête féerique rugit les oiseaux s'envolèrent pour ne plus revenir. Le lendemain des pêcheurs trouvèrent Chérubin endormi auprès d'une grande statue de lion ailé qui affleurait à moitié de terre. Venise venait de trouver son emblème et allait pouvoir déployer les ailes de ses bateaux à travers toute la Méditerranée.
dimanche 14 mars 2010
PUITS CORTE ET CALLI
vendredi 12 mars 2010
COULEURS HIVERNALES
Grâce à l'eau, les éléments sont réunis--la ville, la lumière, la nature, le sujet --ils fondent le même instant et portent le même éclat. On ressent une complète sensation d'exister. Tout vibre dans le paysage : le corps, les arbres, les animaux, les pierres...On peut rester des heures assis au bord de l'eau à contempler les pierres, des feux follets sur les murs, des esquisses fugitives sur les marches de marbre, à jouir de cette vacuité calme, patiente, qui nous est accordée.
(extrait de Venise - Miroir des signes - texte Bernard Neau)
jeudi 11 mars 2010
MARCHES LECHEES PAR LES EAUX
S'BOLDO VU PAR DANIELA ET LUCA
Photos de nos amis Daniela et Luca http://www.e-venise.com/ qui ont affronté la tempête de neige hier pour notre plaisir. Je vous conseille vivement d'aller voir les magnifiques photos. C'est tout simplement magique !
Je les remercie chaleureusement pour le petit clin d'oeil, car ils savent que j'aime beaucoup ce petit coin ...
mardi 9 mars 2010
MERCI MES AMICI
QUAND VENISE FAIT SON MARCHE
Et voili et voilà, bon appétit !