" Les façades s'effritent, mais dans le plus humble rio se glisse, à une certaine heure qu'il faut surprendre, un soleil qui biaise heureusement avec la misère. Et la misère dorée, ce n'est déjà plus la vraie misère. Les odeurs tristes d'une eau glauque invitent à des fêtes mélancoliques, à des retours au passé glorieux. C'est Venise la secrète, la pouilleuse, toute proche d'une autre où la vie a gardé ses droits, des fleurs aux balcons, des ponts aériens, des flaques de lumière. De grands pans de ciel se reflètent dans l'eau...." Michel Déon, de l'Académie Française.
Merci, Danielle, pour vos commentaires sur mon blog et surtout pour votre publication. Lire Michel Déon est toujours un enchantement. Votre photo accompagne parfaitement la poésie de ces phrases. Bonne soirée.
RépondreSupprimerAnne
J'aime beaucoup cet endroit! Je ne connais pas (encore) Michel Déon. Faudra remédier à ça...
RépondreSupprimerà bientôt
Les façades défraichies sont les plus émouvantes, et sans doute les plus "expressives"...c'est cela aussi et surtout Venezia.
RépondreSupprimerVoir avec les yeux de l'amour...tout est beau à Venise
RépondreSupprimerMerci à toutes, je vois que nous sommes toutes sur la même longueur d'ondes, et que nous avons la même sensibilité !
RépondreSupprimerBonne journée
Danielle