mercredi 30 novembre 2011

Venise à Marseille : peintures Hervé Fenouil

Le peintre Hervé FENOUIL expose à la Galerie du Pharos

28 place aux Huiles

13001 MARSEILLE



Quarante tableaux, bien sûr Marseille, de très belles natures-mortes

et surtout Venise et ses portes...

du 17 novembre 2011 au 7 janvier 2012


L'affiche est représentée par ce tableau

et n'a pas échappé à mon regard, voici quelques autres toiles exposées...

Une belle exposition, à ne pas manquer !









Né en 1936 à Marseille, il étudie le dessin et la sculpture sous la direction de Louis Bottinelli (Prix de Rome). Parallèlement, il suit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Marseille, section architecture, discipline à laquelle il consacrera dix ans avant de naviguer pendant quatre ans sur un bateau dessiné et construit par lui. Cet amour de la mer et de la peinture le conduit logiquement à entamer une carrière professionnelle en 1975, avec un succès croissant tant en France qu'à l'étranger. A travers des sujets de prédilection aussi variés que la mer, les paysages du midi, les jeunes filles au soleil ou des grandes compositions (essentiellement vénitiennes), l'oeuvre de Fenouil est une poésie picturale, une "petite musique de jour" toute de raffinement et de célébration de la lumière. Sa sensibilité aiguë aux résonances particulières de chaque motif, lui permet d'accorder toujours sa palette à l'émotion ressentie : quelques couleurs déclinées en d'infinies nuances feront éclater un ciel méditerranéen ou chuchoter les brumes vénitiennes ; mais toujours la touche est légère et la matière fluide, soutenue par un dessin libre et spontané à force d'être maîtrisé et un sens hardi de la composition. Des compositions qui jouent superbement les contraires : le distinct et l'indistinct, le suggéré et le structuré, le vide et le plein, le présent et l'intemporel, pour s'accomplir en un cercle parfait d'équilibre et d'harmonie heureuse. Un rêve amarré au rivage de la réalité.Frédérique Albertini

mardi 29 novembre 2011

Calle del Rosa



Mon premier geste du matin, enfiler mon manteau sur mon pyjama, ouvrir la fenêtre et les volets, me mettre sur la pointe des pieds et me pencher le plus possible, regarder la lumière sur le Grand Canal, accrocher mon appareil autour du cou, je suis d'une maladresse inimaginable, et m'en mettre plein les yeux.
Malgré toutes les images que j'ai de cet endroit, je n'avais jamais eu ce point de vue au bout de ma petite calle del Rosa et j'en ai profité tous les matins : le hasard d'une nouvelle chambre.

Lors de notre premier séjour à Venise, nous sommes venus jusqu'au bout de la ruelle, il n'y avait pas de ponton à ce moment-là... Le sotoportego fut un des premiers tableaux que Ange fit de Venise, le sujet fut choisi comme bristol d'invitation, il y a trente ans !
Je me demande encore comment nous avions fait pour découvrir ce lieu si bien caché, alors que nous ne connaissions pas du tout Venise. Si je repense encore aujourd'hui, à ce premier mois de novembre lointain et magique, toujours présent et intact dans mon esprit, je suis fière d'avoir été ce guide débutant. Mes trouvailles restent inoubliables, des lieux insolites où de rares touristes s'aventuraient, des atmosphères particulières que je n'ai plus ressenties après, sans doute parce que c'était la première fois, heureusement j'en ai connues d'autres ensuite..., des petits coins retrouvés, d'autres qui me semblent irréels, comme sortis d'un rêve brumeux, mais vus puisque je sais que j'y suis passée ! Parfois j'essaie de reconstituer mes parcours, puisque dans mon carnet, mes notes m'en parlent, chaque image est située, accompagnée de l'ambiance de ces moments du passé.
Venise peut être si différente, c'est pour cela que je l'aime.
Elle peut nous offrir des instants qui resteront à tout jamais gravés dans notre mémoire.
Quand mon esprit s'évade vers elle, ils reviennent, en particulier les plus lointains...

dimanche 27 novembre 2011

Venise, un jour, un livre, une rencontre...

La reprise est un peu difficile, ces quelques jours dans l' atmosphère vénitienne que je préfère, celle de novembre, l'automne avancé, pas encore tout à fait l'hiver...
J'avoue que cette fois-ci Venise m'a réservée une belle surprise. Jusqu'à présent je ne connaissais que ses matins brumeux où seulement elle se laissait apercevoir, dans le meilleur des cas, en tons pastels et dorés certains débuts d'après-midi...
Elle avait décidé de me reconquérir, de me faire du charme, et elle a réussi : du bonheur partagé et à partager ! C'est cela qui est merveilleux avec Venise, c'est qu'elle sait toujours me (nous) surprendre au fil du temps. La magie retrouvée, intacte, comme une première fois, un temps de rêve où j'oubliais que novembre était presque l'hiver et que bientôt il ferait si froid. Un ciel d'un bleu intense, une lumière fantastique, Venise s'offrait dans toute sa beauté.
Belle aussi, la nuit, elle m'ensorcelait. Malgré les longues marches et les balades de la journée, telle Hermés, dieu ailé aux chevilles légères, je repartais dans ses ruelles ou le long de ses canaux, afin de lui voler un instant, une ambiance que je pourrais revoir plus tard et revivre ces moments féeriques.

Dès mon arrivée, tout le monde parlait d'un nouveau livre : celui de Christine Nilsson, Venise les Vénitiens vous invitent ! La soirée des signatures venait de se dérouler... Un peu déçue d'avoir loupé ce rendez-vous, mais j'en manque tellement !
Mes copines Muriel et Dominique de " l'Atelier delle Muse" y sont à l'honneur, parmi la cinquantaine de Vénitiens, de naissance ou d'adoption, qui parlent de leur métier, de leur Venise, de leurs coups de coeur gastronomiques et culturels !
Mais c'était sans compter la spontanéité et l'amitié de Muriel, la fée de la perle, qui me fit la surprise en organisant un rendez-vous avec Christine.
J'ai donc eu le plaisir de rencontrer Christine et son époux Bruno à la Ca' Favretto où mes amies Hélène et Cleia sont venues nous rejoindre pour un apéritif. Nous avons discuté longuement de notre "Maladie d'Amour" comme dit Christine, une maladie que nous garderons toute notre vie, d'ailleurs nous ne cherchons aucun remède pour en guérir ! Instants forts et inoubliables, si bien racontés par son auteur : " Venise pour moi est synonyme de Temps suspendu en des moments magiques, de découvertes de nouveaux amis lors de rencontres hors du commun, d'un retour à une vie où je ne fais pas qu'exister. Une jubilation en soi qui fut d'ailleurs à l'origine de l'idée de ce livre..."
Un livre précieux avec des gens formidables et des tas d'adresses à essayer, un petit tour sur le site : http:www.editions-harfang.fr où vous pourrez découvrir tous les ouvrages de Christine Nilsson et tout spécialement "Instantanés vénitiens", deux livres magnifiques, l'un sur les reflets et l'autre sur les masques.








VENISE
LES VÉNITIENS VOUS INVITENT

Collection : Ville Ouverte
À travers ce bel ouvrage original les Vénitiens vous invitent à vivre « leur Venise » et sa lagune en hôte privilégié.
Une cinquantaine « d’acteurs » majeurs de Venise se dévoilent et parlent de leurs arts, métiers, passions. Ils confient ensuite leurs lieux de prédilection de la Sérénissime pour nous inviter sur leurs pas à une découverte exclusive et rare de la cité.
Une découverte magique de Venise et sa lagune, connue des seuls Vénitiens, en quelque sorte vécue de l’autre côté du miroir.
En première partie, la parole est aux acteurs de Venise : artistes, restaurateurs, peintres, musiciens, designers, barmans, artisans, gondoliers, professeurs etc. (déclinés un par un).
Qui sont-ils ? Que font-ils ?
Puis ils nous ouvrent les portes de prédilection de « leur Sérénissime » tout en coups de coeur : balades, lieux, fêtes, festivals, trésors cachés, adresses rares (artistes, artisans, galeries, boutiques, marchés, restaurants, bistrots, bars, hébergements, etc.) Illustrée de photos, croquis etc. des acteurs et de leurs lieux de vie

La deuxième partie invite à des balades dans Venise avec les « acteurs » en fil d’Ariane et sur leurs pas : une découverte, quartier par quartier, de la ville et de sa lagune.
En introduction de chaque quartier, figure une carte avec itinéraire et localisation numérotée des acteurs et des adresses qu’ils conseillent . Et en clôture de chaque quartier un répertoire classé par catégories (restaurants, galeries, etc.) reprend les adresses ci-dessus en mentionnant l’adresse exacte (avec tél. etc.) en regard du numéro de référence sur la carte, indispensable pour se repérer à Venise. Ainsi chaque quartier (Cannaregio - S.Croce - S. Polo - Dorsoduro - S. Marco - Castello - Guidecca / Lagune : Lido - Murano - Burano/Torcello + autres îles) livre ses trésors au fil de balades de charme.
Illustrée de photos, croquis, plans etc. des quartiers.


En parallèle à la collection « Rêve & Mode d’emploi » qui, depuis des années, donne à découvrir par des voies de traverse des pays envoûtants, cette nouvelle collection « Ville Ouverte » , du même auteur, ouvre les portes de villes « phares » du monde sous un angle totalement original et inédit. « Venise - Les Vénitiens vous invitent » en est le premier ouvrage. Les prochains livres de la collection « Ville Ouverte » seront bâtis sur le même schéma : - Dans la première partie, au gré des rencontres de l’auteur, une sélection « d’acteurs » majeurs de la ville se dévoilent et parlent de leurs arts, métiers, passions. Ils confient ensuite leurs coups de coeur et arcanes secrets de la cité. Illustrée de photos, croquis etc. des acteurs et de leurs lieux de vie - En deuxième partie, les quartiers de la ville se découvrent pas à pas, avec les adresses des acteurs en fil d’Ariane. Illustrée de photos, croquis, plans etc. des quartiers et de leurs trésors Ainsi les citadins des plus belles cités du monde (Venise, Bruxelles, Paris, Londres, New-York, Stockholm, Shanghai etc.), se proposent de vous « inviter » en hôte privilégié de leur ville pour un séjour exclusif, tout en Art de Vivre et en émotions intenses.


L'AUTEUR :
Christine NILSSON Contactez l auteur

Photographe, écrivain, Christine Nilsson nomadise avec passion de par le monde depuis de nombreuses années. Ses reportages, toujours sensibles, sont régulièrement publiés dans les plus grands magazines. Ses photographies ont illustré de nombreux ouvrages. Farouchement indépendante, Christine Nilsson assure la réalisation intégrale de ses œuvres personnelles : textes, photographies, dessins, maquette et suivi impression…Ses derniers livres Une Femme sur la Route de la Soie, Vietnam Blues, Soleils Birmans et Instantanés Vénitiens illustrent parfaitement sa volonté de maîtrise totale et ses dons polyvalents. Les photographies de Christine Nilsson sont sciemment éloignées de toute recherche de sensationnel ou d’actualité non décryptée. Elle cherche le petit fait vrai qui donne l’image forte, le geste ou l’expression qui esquisse d’un trait l’âme d’un peuple ou d’une culture, ou les charmes cachés d’un site. Son art est de tout saisir au moment béni, avec cette infinie tendresse, sans laquelle, dit-elle, le voyage n’est que voyeurisme.

vendredi 25 novembre 2011

Venise la nuit...à ma complice pour la Santa Caterina


Tiens il y a encore de la lumière à l'Atelier delle Muse !
Malgré l'heure tardive, Muriel travaille encore et nous découvrons sa dernière création.
Des perles magnifiques dans une harmonie améthyste, rose et bleue
où scintille de la poussière d'or...

Une bonne fête à Catherine, mon amie de tous les jours,
à celles que je connais et à toutes les autres qui passeront par là !

mercredi 23 novembre 2011

Venise retrouvée




Mes retrouvailles avec la Belle furent un enchantement...
J'ai découvert pour la première fois, à cette époque de l'année, une atmosphère particulière, grâce à la douceur des journées ensoleillées et des soirées presque hivernales, mais si pures, où les promenades de nuit auraient pu s'éterniser jusqu'à l'aube !
Elle avait donc décidé de me faire du charme.

Au mois de juin, je l'avais quittée, épuisée par la chaleur, saturée de tout : trop de monde, trop de couleurs, trop de trop !!! Décidément l'été vénitien n'était pas ma saison d'amour, je pense qu'à mon retour mes billets faisaient ressentir cet état d'âme, quelque peu morose, assommée par ce trop plein de tout, j'étais incapable de retrouver mes sensations habituelles.

Venise est un superbe cadeau, je ne suis qu'une apprentie en la matière et je sais que mes photos ne seront pas à la hauteur de ce qu'elle m'a offert encore une fois : des moments magiques, précieux, inoubliables, des rencontres, de l'amitié et le bonheur d'être à nouveau dans la Venise que j'aime.


mardi 22 novembre 2011

Venise retrouvée


Arrivée - départ...
D'un dimanche à l'autre : du soleil à "gogo" qui fait oublier
que nous sommes à la mi-novembre
et puis subitement surgit "Gaigo" pour nous rappeler qu'il ne faut pas trop rêver !



vendredi 11 novembre 2011

MIROIRS

J'ai l'impression que j'ai un peu grossi, pas toi ?

C'est encore plus beau dans le reflet !

Drôles d'échassiers...flamants rouges !!!


jeudi 10 novembre 2011

Nicole, Silvio, Emilio et les Autres....

Un petit clin d'oeil à AnnaLivia


Il y en a un qui a mené les Italiens en barque...


Un peu de couleurs et de soleil, cela fait du bien au moral !
*******
Je profite avec ces photos pour vous dire que je rame, rame et rame encore une fois !
Ma connexion internet laisse à désirer en ce moment, impossible de répondre à vos gentils messages, impossible de vous en laisser lorsque je vous rends visite mais je suis là !

mercredi 9 novembre 2011

Bottes ou pieds dans l'eau ?







Voici un passage de "Venise est un poisson" qui me fait rire aux larmes. La première fois que je l'ai lu, j'étais dans une salle d'attente médicale, je pense que les personnes présentes ont du penser que j'étais un peu zouzou !!!
[ ... ] Si l'on est sorti avec les mauvais souliers, on entre chez l'épicier pour demander une paire de sacs en plastic, on ensache ses pieds dans des sacs à provision, en liant les poignées autour des chevilles. Des jeunes transportent les passants dans des chariots pour les marchandises, traversent des flaques grandes comme des piscines, les déposent à terre, au sec, acceptent une petite pièce. Les touristes s'amusent comme des fous, photographient, se promènent pieds nus avec les pantalons enroulés comme les pêcheurs, écrasent d'invisibles crottes de chien sous-marines. Il y a toujours un béat qui se promène, qui rit à se décrocher la mâchoire, qui jubile sans se rendre compte qu'il s'approche dangereusement du bord des rives submergées, la berge invisible sous ses pieds est terminée, mais il continue à traîner les pieds sous l'eau, le terrain vient à lui manquer sous ses pas et il tombe dans le canal.
Il y a des années, un de mes amis, avoué, accompagnait un avocat qui se rendait au tribunal. Ils marchaient sur des passerelles de bois mal jointes, il y avait un trou d'un mètre entre l'une et l'autre et soudain l'avocat disparu : on ne voyait sortir de l'eau que la manche d'un veston et, au bout, un poignet avec une montre en or. La main tendait désespérément une serviette de cuir. Mon ami l'a saisie au vol. L'avocat, trempé jusqu'aux os, a plaidé son procès au tribunal en dégoulinant, palpant avec satisfaction ses papiers sauvés des eaux...
Tiziano Scarpa

mardi 8 novembre 2011

Brumes matinales



... C'est une nouvelle Venise qui m'apparaissait en sa différente beauté. L'hiver était presque venu ou du moins ce qu'en laisse prévoir l'extrême automne en son air refroidi, en ses soleils plus brefs, en ses ciels plus instables, tantôt d'une limpidité comme cassante, tantôt voilés de brume. La molle Venise de septembre prend, à ces fins de novembre, une figure plus sévère et plus grave. Elle ne cache plus ses mélancolies sous les fards favorables de sa magique lumière. Elle se laisse voir telle qu'elle est et comme nue. Parfois les longues larmes de la pluie ruissellent sur le marbre vieilli de ses façades, mais elle ne perd rien de sa fierté. Elle se retrouve plus elle-même qu'aux jours où elle s'offre à la curiosité des touristes et aux regards indiscrets de ceux qui ne cherchent en elle qu'un décor ....
Comme je l'ai aimée en ces jours plus intime, cette Venise redevenue vraiment vénitienne !

Henri de Régnier, L'Altana ou la vie vénitienne


lundi 7 novembre 2011

Silhouettes dans la brume du soir...

Le ciel est d'une obscurité aussi opaque que l'eau. Dans les rues, dès sept heures du soir, les réverbères font de petites lueurs rondes qui ne répandent autour d'elles aucun reflet : d'une couleur chaude, et éparpillées à différentes hauteurs, ce sont, sur les rues vivantes, comme des petites lumières de crèche. Liliana Magrini, carnet vénitien



samedi 5 novembre 2011

Journée éteinte...

[...] Oui, la pluie est triste à Venise, elle ne joue pas de l'éclaircie et de l'averse comme dans certaines villes plus jeunes : et il faut bien que les Vénitiens y trouvent un divertissement, si ce n'est pas elle qui joue.
Quoi donc de plus plaisant que ce jeu d'adresse qu'elle permet à ceux qui savent se servir d'un parapluie ? Ceux-là, il ne faut pas les regarder dans les Mercerie ou autres lieux fréquentés : on y verra, du haut d'un pont, comme une lente migration de grands poulpes d'un noir luisant - le noir des gondoles - mêlés à d'autres plus petits et plus clairs, bruns, rouges, dorés, verts : spectacle sans doute charmant, qui ne pourrait constituer pourtant que l'entrée des personnages du ballet.
Mais suivez certains de ces personnages lorsqu'ils se glissent dans une calle, penchant de biais leur fleur d'ombre. C'est à partir de là que le véritable ballet commence. [...]
Liliana Magrini, carnet vénitien

Attention ! ... au bout c'est le Grand Canal !!!


petits secrets

Rêverie : Triste Venise sous la pluie, pas tant que cela
!
Novembre, petite brume matinale...

Humeur du jour : grise ! Il pleut sans cesse depuis des jours et des nuits, elle est bien triste et sombre ma Provence en ce moment. Je n'ai qu'une envie, en voyant ces images, c'est d'enfiler mon imper, mes bottes en caoutchouc, de prendre mon parapluie rouge et d'aller sauter à pieds joints dans l'eau de l'Erbaria, je suis persuadée que le soleil sera de retour dans ma petite tête aussitôt ! So happy again ! Promis je ne vous chante pas "Singin' in the rain"... enfin je n'ai pas juré, quand on danse, on chante aussi, alors tant pis pour vos oreilles !!!

jeudi 3 novembre 2011

Promenades de saison

C'est un bonheur d'aller grand'erre sur les eaux dociles :
le charme de Venise contente tout caprice.
Et moins l'on sait où l'on est, moins l'on sait où l'on va,
plus l'issue a de grâce, le plaisir s'y parant de la surprise.
Il n'est canal qui ne mène à la lumière.
André Suarès



photos@Catherine Hédouin

mardi 1 novembre 2011

Notte e nebbia a Venezia




...Venise me semble plus étincelante que jamais aucune ville. Je ne sais à quoi cela tient : en grande partie, bien sûr, au miroitement que seule peut avoir une eau calme dont la surface se brise et se crispe en innombrables facettes, et dont le jeu se prolonge sur les murs en petites vagues d'ombre et de lumière[...] C'est une fête de la Venise d'automne et d'hiver, d'un éclat dont seule une brise venue du large sait parfois parer le Bacino, sous le ciel stagnant du sirocco estival.
Liliana Magrini, carnet vénitien